Magnifique.... cheval !

En Arizona, Del Rockwell (Joel McCrea) et son ami Ti (Race Gentry) capturent des chevaux sauvages pour monter leur ranch. Ils sont accusés de vol par un dénommé Jennings (Murvyn Vye) qui reconnait quelques juments qu'il a marqué dans le troupeau des deux hommes.

Heureusement, le vieux Doc Spain (Irving Bacon) et sa nièce Aldis (Mari Blanchard) viennent à leur secours : le "voleur de chevaux" s'avère être Outlaw, un étalon autrefois élevé par la jeune femme.

Le shérif, soucieux d'éviter des lynchages intempestifs dans la région, donne un ultimatum à Aldis : elle a une semaine pour capturer Outlaw et le dresser. Jennings n'hésite pas, quant à lui, à affirmer qu'il abattra l'étalon s'il ne peut l'avoir dans son cheptel.

Le Défilé sauvage, réalisé par Jesse Hibbs, est une anodine Série B dont seul Joel McCrae est le plus connu du casting, par ailleurs très peu fourni. Son personnage, brut de décoffrage et misogyne, se retrouve bien vite dans un imbroglio sentimental : Aldis exprime très vite son penchant pour lui, tandis que le jeune Ti est persuadé que la jeune femme est tombée amoureuse de lui.

Ajoutons à cela l'attitude "tête-à-claque" d'Aldis, persuadée qu'elle seule pourra capturer Outlaw sans aucune aide, et les manigances de Jennings, qui, fort heureusement, n'intervient que rarement dans l'histoire.

Depuis mon enfance, j'aime les chevaux, c'est sans doute pour ça que je suis passionnée par le western. Le seul et unique intérêt du Défilé sauvage, c'est... la beauté du cheval au centre de l'intrigue. Je n'ai hélas plus l'âge de me contenter de cela !