... au drame.

À l'aube des années 2000, Tom Hanks est l'un des acteurs les plus "bankables" d'Hollywood.

En 2000 sort Seul au monde, réalisé par Robert Zemmekis, sur une idée originale de l'acteur : l'employé d'une firme de transport se retrouve coincé sur une ile déserte suite au crash de son avion. Le tournage s'est d'ailleurs fait en deux fois, Hanks devant perdre énormément de poids pour interpréter le rôle principal.

Il retrouve l'univers dramatique avec Les Sentiers de la perdition de Sam Mendez où il joue un tueur de la mafia irlandaise contraint de protéger son fils témoin d'un crime. Il enchaine avec Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg, dans le rôle d'un inspecteur de police traquant Leonardo DiCaprio.

Les frères Coen l'emploient ensuite dans Lady killers, puis il retrouve Spielberg pour Le Terminal et Zemmekis pour Pôle Express, dessin animé en "stop-motion" où il interprète le chef du train emportant un enfant vers le royaume du Père-Noël.

En 2011 sort sa deuxième réalisation, Il n'est jamais trop tard dont il a cosigné le scénario avec Nia Vardalos et dont il partage la vedette avec Julia Roberts. L'accueil critique et public est toutefois mitigé.

Tom Hanks reste fidèle à certains réalisateurs. C'est ainsi qu'il joue 'Robert Langdon' dans la "trilogie de Dan Brown", commencée avec Da Vinci Code (2006) et mise en scène par Ron Howard. Il est également devenu un fidèle de Spielberg, avec Le Pont des espions (2015) et Pentagon Papers (2017).

Mais il sait aussi se glisser dans des univers aussi différents que ceux de Stephen Daldry (Extrêmement fort et incroyablement près - 2011) ou des soeurs  Wachowski (Cloud Atlas - 2012 - où il interprète six rôles différents). Il va même jouer devant les caméras de Clint Eastwood (Sully - 2016).

Tom Hanks est devenu une valeur sûre du cinéma américain, d'aucun le comparant d'ailleurs à James Stewart par sa capacité à se couler aussi bien dans le drame que dans la comédie et par son physique d'américain moyen.