Une femme pire qu'un serpent ?

Charles Pike (Henry Fonda), fils d'un brasseur célèbre, rentre d'Amérique du sud avec un spécimen rare de serpent. Erpétologiste, il s'y connait mieux en reptiles qu'en femmes, ce qui le fait tomber dans le piège de la jolie Jean Harrington (Barbara Stanwyck), une aventurière.

Mais ce qui était au départ un moyen de soutirer de l'argent à un "gogo" se transforme en histoire d'amour, jusqu'au jour où, découvrant la vérité sur celle qu'il aime, Charles rompt sans ménagement. Blessée dans son amour-propre, Jean va trouver le moyen de se venger.

Réalisé par Preston Sturges, The Lady Eve (au ridicule titre français de Un coeur pris au piège !) est considéré comme un "bijou" du genre. Pourtant j'ai trouvé ce film d'un humour vieillot bourré de situations abracadabrantesques.

Reste l'étonnante performance comique de Henry Fonda dans la scène de la soirée mondaine, qui va passer son temps à tomber ou a recevoir toute sorte d'aliments et de boissons.

Dans les seconds rôles, nous avons Charles Coburn qui joue le père de Stanwyck,  Eugène Pallette en géniteur de Fonda, William Demarest en ami et garde du corps du héros, et Eric Blore en escroc se faisant passer pour un "Lord" anglais.

The Lady Eve a beaucoup vieillit, et seuls les deux acteurs principaux peuvent à la rigueur sauver l'ensemble. J'oublierai sans doute très vite ce film, je le crains...