• "Prime cut" # 1

    Michael Winner, le sale gosse du cinéma britannique.

    Le premier numéro de "Prime Cut" vient d'arriver entre mes mains, je m'y suis plongée avec un mélange de curiosité et d'enthousiasme, avec une pointe de fierté d'avoir été l'un des contributeurs financiers (c'est la première fois que je faisais ça !).

    Michael Winner est donc la star de ce premier numéro, et ce qui ressort de la lecture de la vingtaine d'articles qui lui sont consacrés, c'est que le réalisateur britannique était un "sale gosse", doublé d'un personnage nihiliste et paradoxal : farouchement conservateur, il tança néanmoins vertement sur un plateau de télé un journaliste hostile à l'homosexualité.

    Certains des papiers de ce premier opus m'ont parus difficiles à appréhender, par le jargon beaucoup trop "cinéphilique", mais d'autres sont plus accessibles à la béotienne que je suis, comme celui, fort intéressant, qui explique à quel point Winner, qui travailla un temps dans le journalisme, conçu ses films comme des "unes" de journaux populistes anglais, à grand renfort de scènes scabreuses et de symbolisme outrancier.

    J'ai aussi découvert à l'occasion toute la partie "anglaise" du travail du réalisateur, ses premiers films entre la comédie italienne et la "nouvelle vague" française, ou son intrusion dans l'horreur (La sentinelle des maudits). Autre film dont j'avais entendu parler sans le connaitre, Le Corrupteur avec un Marlon Brando qui y peaufine apparemment son rôle dans Un dernier tango à Paris, tourné un an plus tard.

    Notons que le dernier article consacré au réalisateur, intitulé "Deux justiciers dans la ville : Michael Winner vs Brian Garfield", est écrit par notre ami Lemmy.

    Mais on ne parle pas que de Winner dans ce premier opus : un papier sur Jan Michael Vincent, un autre sur un second rôle oublié, Eugène Decker, et des rubriques consacrées à des DVD, des livres ou des albums de BOF, complètent un bouquin certes "pointu" par son approche cinéphilique mais intéressant.

    Prime cut

     

    Prime Cut n°1 - novembre 2021 - éditions The Ecstasy of Films.

     

    Note : le second numéro sera consacré à Yves Boisset. 

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 26 Novembre 2021 à 15:45

    Je retiens de ce numéro une photo torse nu de Charles Bronson, c'est l'essentiel. Et sinon, je trouve les entretiens très bon (Thoret, Blumenfeld, Père), c'est bien d'entendre des sommités parler de Winner et de ses films, et du torse de Charles. Et l'entretien tardif de Winner lui-même sur sa période anglaise montre une facette assez loin de l'enfant terrible.

      • Vendredi 26 Novembre 2021 à 16:22

        La carrière de M. Winner est trop souvent réduite à Death Wish et ses deux suites, alors qu'il a eu en effet une période "anglaise" qui me semble assez intéressante.
        Mais il y a deux films que je voudrais voir un jour : Le Corrupteur et... Won-Ton-Ton, le chien qui sauva Hollywood ! Ce dernier m'intrigue depuis déjà un bon bout de temps, je l'avoue !
        wink2

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