Les tuniques bleues et les Indiens.

Nouveau-Mexique, 1898. Le capitaine Joseph Blocker (Christian Bale) se voit imposer une mission : escorter Yellow Hawk (Wes Studi) et sa famille jusqu'au Montana, pour qu'il puisse y mourir sur la terre de ses ancêtres. Un profond antagonisme sépare Blocker du vieux chef Cheyenne, ce dernier ayant tué de nombreux camarades du capitaine.

Blocker choisi pour l'accompagner dans le périple deux amis, le sergent Thomas Metz (Rory Cochrane) et le caporal Woodson (Jonathan Majors), tandis qu'on lui impose un lieutenant sorti de West Point (Jesse Plemons) et un jeune soldat d'origine française (Timothée Chalamet).

En chemin, le petit groupe tombe sur une ferme razziée par les Comanches. Seule survivante, la mère de famille, Rosalee Quaid (Rosamund Pike), qui n'a eu la vie sauve que parce qu'elle s'est cachée dans les bois environnants.

Scénarisé et réalisé par Scott Cooper, Hostiles évoque bien des choses sous couvert de western : les blessures psychologiques laissées par la guerre, le pardon, la résilience...

Mais ce qui transparait dans ce film, c'est que la violence et la barbarie n'appartiennent pas à un groupe ethnique ou un autre : La première séquence montre le meurtre sauvage du mari et des filles de 'Rosalee' tandis que dès son apparition à l'écran, 'Blocker' capture brutalement avec ses hommes une famille Indienne. De même, 'Yellow Hawk' fait montre de violence lors de l'accrochage avec les Comanches, et, plus tard dans le film, blancs et Indiens s'allient pour massacrer des trappeurs qui ont enlevé et violé les femmes du groupe.

C'est pour cela que la fin m'a parue trop "hollywoodienne", trop politiquement correcte après tous ces massacres. Dans la même veine, The Homesman avait un final plus en corrélation avec son propos.