• À l'ombre des potences (1955)

    Rebelle sans cause ?

    À l'ombre des potences (1955)Matt Dow (James Cagney) et le jeune Davey Bishop (John Derek) se sont à peine liés d'amitié qu'ils sont  brutalement arrêtés par un "posse" qui les prend pour des voleurs de trains. Davey est grièvement blessé à la jambe, tandis que Matt, amené en ville, parvient à convaincre leurs agresseurs de leur innocence.

    Tandis que Davey se remet tant bien que mal de sa blessure, Matt, qui est tombé amoureux d'Helga (Viveca Lindfors), accepte le poste de shérif de la ville. Il convainc son jeune compagnon de devenir son adjoint malgré son handicap.

    Un jour, deux hommes tentent d'attaquer la banque. L'un d'eux étant arrêté, Matt demande à Davey de le garder pendant qu'il part à la recherche de son complice. Mais le jeune homme, gêné par sa jambe blessée, ne parvient pas à empêcher les villageois de pendre le prisonnier.

    A l'ombre des potences est un film signé Nicholas Ray. C'est un western psychologique dont le thème est le conflit des générations : ainsi, 'Davey' est un orphelin impulsif, qui commence le film en se montrant arrogant face à 'Matt', puis, une fois blessé, le jeune homme ne cesse de se plaindre, geignant sur sa jambe blessée, voyant son avenir réduit à un emploi de commis-épicier.

    'Matt', de son côté, cache un passé sombre. Mais au-delà de son secret, on découvre au détour d'un dialogue une faille dans le personnage : son fils décédé aurait eu l'âge de 'Davey', voila pourquoi, jusqu'à la fin du film, il va tenter de remettre son jeune compagnon dans le droit chemin.

    Le spectaculaire hold-up de la banque et la poursuite qui s'ensuivra seront l'occasion pour nos deux héros de s'épauler puis de se confronter dans une scène où la psychanalyse a sa place : tuer "le père" ou laisser "le fils" faire ses erreurs ?

    À l'ombre des potences est un western psychologique intéressant, où l'on retrouve les thèmes chers au réalisateur comme la repentance, la bêtise de la foule, la jeunesse "perdue"...

    À l'ombre des potences (1955)

     

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