• Twinky (1970)

    Attach(i)ante.

    Twinky (1970)Sybil (Susan George), surnommée "Twinky", collégienne britannique de 16 ans, vit une histoire d'amour passionnée avec Scott Wardman (Charles Bronson), écrivain quadragénaire de romans pornographiques.

    Inutile de dire que lorsque la famille de la jeune fille l'apprend, les choses se compliquent pour le couple. Scott étant américain, il se voit menacer d'expulsion en plus d'une peine de prison pour détournement de mineure. Mais Twinky a la solution : partir en Écosse pour se marier !

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais très vite, le jeune ménage va connaître des difficultés, dues principalement à l'écart d'âge et au caractère plutôt "cruche" de la jeune fille...

    Twinky est le troisième film de Richard Donner, qui débuta sa carrière à la télévision (en réalisant entre autres le célèbre épisode "Cauchemar à 20 000 pieds" de la série La Quatrième dimension). C'est une petite comédie dramatique dans la mouvance "Swingin London" de l'époque et, s'il est dans mon "top" de mes films préférés de Charles Bronson, force est de constater qu'au fil des visionnages, les défauts apparaissent de plus en plus.

    Ainsi, le personnage de 'Twinky' : elle ne semble pas se rendre compte à quel point elle cause problème à son amant - la scène de la visite de la police - et se montre souvent égocentrique. On peut me répondre qu'elle agit comme une adolescente typique, mais ce côté "tête-à-claque" m'a parut lassant.

    Qui plus est, elle n'évolue pas d'un bout à l'autre de l'histoire, se comportant jusqu'au bout comme une gamine capricieuse. Paradoxalement, le personnage échappe à la caricature grâce au jeu de Susan George.

    Twinky (1970)Il est curieux d'imaginer Bronson dans le rôle d'un auteur de livres porno vivant une histoire d'amour avec une nymphète. Pourtant, ce qui aurait pû paraître malsain ne l'est pas du tout : en quelques répliques, en quelques sourires, l'acteur parvient à faire passer les sentiments vraiment sincères que son personnage éprouve pour son agaçante dulcinée.

    Autour du couple, les autres acteurs sont hélas réduits à des caricatures : passons sur Michael Craig en père coincé et Honor Blackman en mère gaffeuse et con comme la lune, et oublions Trevor Howard qui campe un pervers pépère vraiment malsain. Ne parlons pas non plus d'Orson Bean qui joue le frère de 'Scott', un new-yorkais "beauf" à l'humour douteux.

    Non, vraiment, Twinky est à voir surtout pour le couple Bronson-George, à la fois déséquilibré et touchant, malgré l'envie qu'on ait de baffer la jeune 'Twinky' à plusieurs reprises !

     

    Notes :

    En Angleterre, ce film est aussi connu sous le titre Lola (en référence au "Lolita" de Nabokov !) et en France, il porte le titre L'Ange et le démon.

    J'ai déjà fait un article sur Twinky, dans la rubrique "mes films-cultes", mais à la relecture il m'a paru un peu trop "niais" ; je le garde en ligne néanmoins (je n'ai pas envie de l'effacer). Si certains veulent le (re)lire, voici le lien.

    Twinky (1970)

     

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