• Noël à l'écran : les films américains.

    Un ange, le Père Noël, des Gremlins et... Des martiens !

    Noël à l'écran : les films américains.Nombre de films américains sont consacrés à Noël, véritable institution aux États-Unis.

    Il y a ainsi les "classiques", qui bénéficient d'une rediffusion télévisé chaque année. Le plus célèbre est La Vie est belle de Frank Capra (1946), mettant en vedette  James Stewart dans le rôle d'un banquier au grand coeur, qui, sauvé du suicide par un ange, va découvrir qu'il est entouré d'amis. Ce film peut être vu comme l'antithèse de l'oeuvre de Dickens  A Christmas Carol, avec son héros positif mais lui aussi confronté à son destin.

    Un seul remake fut tourné pour la télévision en 1977 sous le titre It Happened One Christmas, et, curieusement, si le film originel est seulement évoquée dans des séries TV, il n'a semble-t-il été parodié que dans Clair de lune. Le film d'animation Shrek 4, il était une fin en propose quant à lui une relecture, avec un méchant lutin en lieu et place de l'ange.

    Autre classique, Miracle sur la 34ème Rue, où un curieux personnage, Kris Kringle (Edmund Gwenn), se prétendant le vrai Père Noël, va changer la vie de Doris Walker (Maureen O'Hara) et de sa fille Susan (Natalie Wood). Cette fois, le film fut l'objet de remake, que ce soit à la TV ou au cinéma en 1994 avec Sir Richard Attenborough dans le rôle de Kris. A noter qu'un épisode de la série Les Routes du Paradis en reprend l'histoire.

    Nous avons aussi Noël Blanc (1954), film musical inspriré de la chanson éponyme et réalisé par Michael Curtiz, où Bing Crosby et Danny Kaye, deux soldats devenus amis sur les champs de bataille de la Seconde Guerre Mondiale, décident de monter un spectacle de Noël dans l'auberge que tient leur ancien général. Avec également Rosemary Clooney. 

    Noël a inspiré d'autres oeuvres. Parmi les Noël à l'écran : les films américains.plus mémorables, notons Gremlins de Joe Dante (1984), un conte de Noël pour sales gosses bourré d'humour noir et qui change agréablement des sucreries lénifiantes. Autre détournement irréverencieux, L'étrange Noël de Monsieur Jack, un film d'animation         d'Henry Selick (1993) dont l'idée originale et le scénario sont de Tim Burton. Si ce film a ses fans, j'avoue ne pas en faire partie... Le Grinch (2000) de Ron Howard avec Jim Carrey dans le rôle-titre, met en scène un personnage crée par le Docteur Seuss, célèbre auteur de romans pour enfants. Le Grinch en question est une sorte de croque-mitaine tout vert, qui déteste la joie et surtout qui abhorre Noël.

    Nous avons aussi La Course au jouet de Brian Levant (1996) où Arnold Schwarzenegger s'essaie à la comédie en papa dans la jungle des achats de Noël, Maman, j'ai raté l'avion (1990 - Chris Colombus) et la suite où Maccauley Culkin est confronté à deux voleurs plus proches des Dalton de Morris que d'Arsène Lupin, tandis que Tim Allen dans Super Noël (John Paquin - 2004) est obligé de remplacer le Père Noël après l'avoir tué accidentellement !

    Certains films de Noël sont oubliables... et oubliés ! Qui se souvient de Allo Maman, c'est Noël de Tom Ropenlenski en 1993, qui tentait de réiterer le succès d'Allo Maman, ici bébé avec les mêmes acteurs principaux (John Travolta et Kirstie Alley) ?

    D'autres oeuvres, plus ou moins réussies, sont dédiées au barbu en rouge : Bad Santa (Terry Zwigoff - 2003), Le Pôle Express (Robert Zemeckis - 2004), et j'en oublie surement ; ses elfes ne sont pas oubliés, comme en témoigne Elf de Jon Favreau en 2003.

    PNoël à l'écran : les films américains.our finir, une curiosité que j'ai découvert en faisant mes recherches : un film de SF intitulé en français Le Père Noël contre les martiens (en vo Santa Claus conquiers the martians), de Nicholas Webster (1964) : parce que leurs enfants adorent les images du Père Noël venues de la Terre, les habitants de Mars enlèvent le brave homme qui va devenir une célèbrité après d'eux. Les acteurs sont inconnus, à part une très jeune Pia Zadora, future chanteuse des années 80...

    Le merveilleux (parfois teinté de noirceur) fait partie de la mythologie de Noël sur les écrans américains.

    La deuxième partie de ce post sera consacrée à Noël dans le cinéma français...

    « Adieu, Joan...Peter O'Toole (1932-2013) »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 18 Décembre 2013 à 11:33

    Hé bien, vois tu, Val, j'adooore "L'étrange Noêl de mister Jack"! Je suis sûr que certains de nos amis me soutiendront...

    2
    Mercredi 18 Décembre 2013 à 11:51

    J'avoue que je n'accroche pas à l'univers de Tim Burton, même si j'ai aimé la poésie de Edward aux mains d'argent et que j'ai adoré Mars Attaks ! que j'ai trouvé très subversif.

     

    3
    Mercredi 18 Décembre 2013 à 14:44

    A l'inverse, Mars Attack me semble surestimé, comme quoi, les goûts et les couleurs...

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