• Les seconds rôles

    Deuxièmes, troisièmes couteaux...

    Les seconds rôlesQue serait le jeune premier sans le second rôle ? Que serait le héros sans le "sidekick" ? Que serait le méchant du film sans son accolyte ? Que serait Tintin sans Milou ?

    Lorsque, au détour d'un western, je découvre le visage de Borgnine ou d'Elam, j'ai la sensation agréable de retrouver un vieil ami, et, c'est plus fort que moi, je me demande à quel moment il va reçevoir une balle de la part du héros ! Car mes "seconds rôles" préférés sont presque toujours des "vilains", les complices du méchant-en-chef.

    Alfred Hitchckock disait "plus le méchant est réussit, plus le film est réussit". J'ajouterais pour ma part que "plus le sous-fifre du méchant est un de mes préférés, plus le film a des chances de me plaire !" Parfois, malheureusement, c'est un navet, mais ce n'est jamais de leur faute !

    Certains seconds rôles ont accédé au vedettariat, comme Lee Marvin, Ernest Borgnine ou bien sûr Charlie. Mais d'autres, qui sont resté à l'ombre des stars, ont sû néanmoins se rendre à ce point indispensables qu'ils apparaîssent régulièrement, généralement dans les mêmes genres cinématographiques.

    En France aussi, nous avons nos seconds rôles célèbres. Je pense à Les seconds rôlesJean Lefebvre qui lui aussi a gagné sa place au soleil en servant souvent de "tête à claque" pour Ventura ou de faire-valoir de De Funès. Je pense aussi à André Pousse, Robert Dalban, Noël Roquevert, Philippe Castelli...

    Qu'est-ce qui fait qu'un second rôle devienne une star ? Pourquoi certains n'accèdent jamais à la célébrité ? Il y a bien sûr un fait : beaucoup de ces acteurs ont aussi fait du théâtre, parfois aussi, ils deviennent des célébrités du petit écran ; donc, ils ne sont pas obligatoirement des "faire-valoir" à vie. Il y a aussi des "clans" qui se constituent autour d'un acteur et/ou d'un réalisateur, nous retrouvons ainsi, d'un film à l'autre, les mêmes têtes.

    Il m'est arrivé, au cours d'un "zapping", de tomber sur Philippe Castelli ou Jack Elam, et peu m'importe si je prends le film en route, je reste pour le pur plaisir d'entendre la voix si particulière du premier ou pour me délecter du regard du second...C'est la magie qui découle de ces personnages : ils sont si identifiables et particuliers qu'on a une grande affection pour eux.

    Alors par ce post, je voudrais rendre hommage aux Julien Carette, Marcel Dalio, Robert Dalban, qui ont enchanté les films français, et ces troisièmes couteaux du cinéma américain, dont je n'arrive pas toujours à retenir le nom, d'ailleurs...mais ici ou ailleurs, les premiers rôles ne seraient rien sans les seconds...

    Une question, au fait : pourquoi parle-t-on de "deuxième" ou "troisième couteau" ?

    Les seconds rôles

     

      

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 17 Mars 2013 à 11:33

    Vraisemblablement parce que la reine des armes étaient l'épée et que les couteaux passaientt après dans les combats, guerres ou duels, enfin, ce que j'en dis...

    2
    Dimanche 17 Mars 2013 à 11:37

    Oui, possible. Et puis, le couteau, c'est une arme de traître par opposition à l'épée...

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