Un "ami télévisuel" qui disparait. 

David McCallum faisait partie de ceux que j'appelle "mes amis d'enfance télévisuels" : dès les années 70, j'aimais le voir dans L'Homme invisible. J'étais même fort impressionnée par les rangées de têtes de l'acteur qui s'alignaient dans le labo du 'professeur Westin', le personnage qu'il interprétait.

Plus tard, alors que j'étais en pleine "Bronsonitude", j'appris qu'il s'était fait "souffler" son épouse Jill Ireland par mon moustachu préféré. Je ne sais pourquoi, mon capital-sympathie pour lui augmenta alors d'un degré. Du coup, lorsque j'en eu l'occasion, je me suis procuré un coffret DVD réunissant les films tirés de la série Des agents très spéciaux.

Et puis il y a aussi son interprétation de l'astucieux 'lieutenant Eric Ashley-Pitt' dans La Grande évasion, et les apparitions dans des séries que je suivais dans les années 80/90, comme L'Agence tous risques (où il retrouvait, le temps d'un épisode, Robert Vaughn, son partenaire des Agents très spéciaux), Arabesque, ou encore Sea Quest, police des mers.

Je n'oublie pas son dernier rôle, celui de 'Donald "Ducky" Mallard', dans NCIS. À ce propos, je ne peux m'empêcher de parler de cet épisode, centré sur son personnage, dans lequel quelqu'un demande : "À qui ressemblait Ducky dans sa jeunesse ?" Réponse de 'Gibbs' (Mark Hammon) : "À Illya Kuriakin !". Joli clin d'œil et bel hommage.

C'est triste de voir partir un "ami télévisuel". Adieu, et merci, Mr McCallum.