• Une étoile est née (1937)

    Le rêve américain.

    Une étoile est née (1937)Rêvant de devenir actrice, Esther Blodgett (Janet Gaynor) quitte son Dakota natal avec un peu d'argent et quelques recommandations de sa grand-mère (May Robson).

    Arrivée à Hollywood, la jeune femme découvre vite que le chemin est long pour réaliser son rêve, mais son optimisme et son opiniâtreté vont finir par payer : engagée comme "extra" lors d'une réception mondaine, elle attire l'attention de Norman Maine (Fredric March), une star dont les frasques alcoolisées commencent à lasser tout le monde.

    Maine, tombé fou amoureux d'Esther, la fait engager par son producteur et ami (Adolphe Manjou) puis l'épouse. Renommée Vicki Lester, la jeune actrice finit par gravir les échelons du vedettariat pendant que son mari, de plus en plus rongé par l'alcoolisme, sombre dans l'anonymat...

    Une étoile est née, réalisé par William A. Wellman, est un film sur la "machinerie" hollywoodienne, à l'instar de Sunset Boulevard. On y voit en quelques scènes comment est fabriqué une vedette, et comment une autre tombe de son piédestal.

    L'humour est tantôt léger, tantôt grinçant, le propos intelligent et certaines scènes offrent une vision terriblement lucide du milieu frelaté du "show-business", grand barnum du paraître, où la vie privée des stars est jetée en pâture à un public ravi et sans gêne.

    Certaines scènes mettent en lumière la douleur de notre jeune actrice, comme la remise des Oscar perturbée par un Norman Maine aviné, ou les obsèques de ce dernier, durant lesquelles le public se presse autour de Vicki pour... demander des photos, des autographes !

    Les seconds rôles sont parfaits : Adolphe Manjou en producteur élégant et prévenant, Andy Devine en ami fidèle de la jeune Esther-Vicki et Lionel Stander en agent de publicité.

    Nominé 7 fois aux Oscar en 1938, Une étoile est née a obtenu la statuette pour la meilleure histoire originale. Preuve de la pertinence de son propos, quatre remakes furent réalisés : par George Cukor en 1954 avec Judy Garland, par Franck Pierson en 1976 réunissant Barbra Streisand et Kris Krisofferson, un film indien en 2013 et, bien sûr, A Star is Born de et avec Bradley Cooper (2018) où Lady Gaga délaisse ses excentricités et qui est apparemment devenu un "film culte" pour beaucoup de jeunes.

    Mais je pense que rien ne remplacera l'original.

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