Je t'aime quand-même, Charlie !

Au fur et à mesure que la personnalité de Charles Bronson apparaît au fil des livres, qu'ils lui soient consacrés comme l'ouvrage d'Harriett Tendler ou que l'acteur y soit évoqué comme dans des biographies de ses collègues, je découvre que celui que je considérais comme un homme parfait avait des défauts, des manies, et, sommes toute, cela me rassure.

Pendant longtemps, si mon côté "fleur bleue" considérait Charlie comme une sorte de "chevalier blanc", j'étais assez réaliste pour ne pas trop croire à l'idée de l'homme parfait. Et la vérité, sans me choquer, me fait paraître l'acteur tel qu'il l'était : un type ordinaire, avec ses bons et mauvais côtés, sans que cela ne change quoi que ce soit à mon affection pour lui.

Mais néanmoins, je suis perplexe quant à son aptitude à la "drague"...Avant le livre d'Harriet, je ne m'étais pas posé de question. Après, je me disais "bon, il a donné des coups de canif dans le contrat de mariage...Il n'est ni le premier, ni le dernier à l'avoir fait".

Ce qui m'amuse, en fait, c'est sa "méthode" de séduction, si l'on en croit le livre sur Lee Marvin publié récement aux U.S.A., et dont notre ami Fred nous parle aujourd'hui même. Ainsi, Charlie draguait les petites anglaises en parlant de...sa vie dans les mines ! J'imagine le dialogue suivant :

Charlie : "Salut, j'mappelle Charlie, je suis acteur, mais j'ai été mineur de fond en Pennsylvanie...Tu sais qu't'es belle, toi ?"

La fille : "...Heu..."

Bon, allez, je plaisante ! Mais notre ami n'a pas fini de m'étonner...