On se paie la tête de Charlie !    

Le professeur Jarrod (Vincent Price) est sculpteur, co-propriétaire d'un musée de cire un peu désuet. Son associé ne trouve rien de mieux à faire que d'incendier l'établissement pour toucher l'assurance ; laissé pour mort dans l'affaire, Jarrod survit à ses brûlures et recrée un autre musée qui connait le succès. Dans le même temps, son ex-associé meurt dans des conditions étranges et son cadavre disparaît...

L'Homme au masque de cire est un charmant classique du film d'horreur. Je dois dire qu'à chaque fois que je le revois, je me demande ce qui pouvait bien faire peur aux spectateurs des années 50...Il faut dire que le film fût tourné en 3D, et voir une balle de jokari vous arriver en pleine face devait être flippant !

Blague à part, c'est un bon film, avec une héroïne qui n'est pas bête, jouée par Phylis Kirk, une habituée des films d'André de Toth (qui la fera tourner dans Chasse au gang la même année)...Autre habitué du réalisateur, notre ami Charles Buchinsky, dans le rôle ô combien "mythique" d'Igor, un sourd-muet un peu demeuré mais très dangereux employé par Jarrod pour faire des sculptures, terroriser les jeunes filles dans le musée désert, et accessoirement tenter de guillotiner le jeune premier (Paul Picerni).

Si aujourd'hui cette oeuvre de 1953 a vu son potentiel "horrifique" vieillir, reste de belles scènes d'angoisse dans les rues brumeuses de New York, un humour noir et le personnage du professeur Jarrod très bien interprêté par un Vincent Price somptueux.

L'Homme au masque de cire, un petit classique de l'horreur, qui ne prend pas la tête ! <(soupir) Val...tes lecteurs vont vouloir te guillotiner pour cette blague !>