• Kim Novak

    Actrice...vertigineuse !

    Kim NovakMarilyn Pauline Novak nait le 13 février 1933 à Chicago. Désirant devenir actrice depuis son plus jeune âge, elle gagne une bourse d'étude à l'Institut d'art de sa ville natale, puis devient manequin tout en exerçant des petits boulots comme liftière ou assistante dans un cabinet de dentiste.

    Après avoir été représentante pour une marque de réfrigerateurs, Marilyn Novak s'installe à Los Angeles et apparaît pour la première fois à l'écran dans une silhouette non-mentionnée au générique dans French Line.

    Marilyn est repérée par un agent de la Columbia, qui à ce moment cherche une actrice pour rivaliser avec Marilyn Monroe. Harry Cohn tente de convaincre la jeune actrice de perdre du poids, prendre des cours de comédie, mais surtout de changer son nom pour s'appeller Kit Marlow. Mais, désireuse de garder son patronyme de naissance, elle choisi de s'appeler Kim Novak.

    C'est avec son troisième film, Picnic (1955), qu'elle attire Kim Novakl'attention du public dans le rôle de 'Madge', recevant le Golden Globe de la révelation féminine de l'année, ainsi que le BAFTA de la meilleure actrice étrangère.

    Toujours en 1955, Kim Novak est la partenaire de Frank Sinatra dans L'Homme aux bras d'or ; suivent La Blonde ou la rousse (1957) et surtout Sueurs froides d'Alfred Hitchckock avec James Stewart, qu'elle retrouve en 1958 pour Adorable voisine de Richard Quine.

    Puis c'est Au millieu de la nuit (1959), adaptation d'une pièce de Paddy Chayefsky, que l'actrice considère comme son meilleur film malgré le peu de succès. Sur le plateau de Liaisons secretes (1960), elle amuse l'équipe de tournage en donnant des leçons de comédie à... Kirk Douglas ! Le film recevra un accueil mitigé.

    Perdant peu à peu sa place au box-office, Kim Novak fonde sa propre compagnie de production, Kimco Filmways Pictures, qui n'aura qu'un film à son actif : Garçonnière pour quatre (1962), là encore sans grand succès. Elle tourne de nouveau sous la direction de Richard Quine L'Inquiètante dame en noir (1962) qui reçoit des critiques élogieuses, sans avoir de succès.

    En 1964, elle est la vedette de L'Ange pervers, d'après Servitude humaine de William Somerset Maugham. Henry Hathaway est le réalisateur mais, après avoir eu des mots avec l'actrice, il est remplacé par le scénariste Bryan Forbes puis par Ken Hughes.

    Toujours en 1964, Embrasse-moi idiot de Billy Wilder est un échec critique et public malgré Kim Novak et Dean Martin.

    Après le rôle-titre de Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (Terence Young - 1965), Kim commence le tournage de L'Oeil du Malin (Jack Lee-Thompson) aux côtés de David Niven et Sharon Tate. Mais elle se blesse au dos en tombant de cheval et doit être remplaçée par Deborah Kerr.

    Kim NovakAprès Le Démon des femmes ( Robert Aldrich - 1968) et Le Plus grand des hold-up (1969), Kim Novak s'éloigne progressivement du cinéma dans les années 70, reprenant le rôle abandonné par Rita Hayworth dans Les Contes aux limites de la folie (73), et apparaît pour la première fois à la télévision dans The Third girl from the left avec Tony Curtis. Suit Le Triangle du Diable (75), téléfilm fantastique tourné pour la chaîne ABC.

    Côté cinéma, Le Bison blanc (1977), où elle partage deux scènes avec Charles Bronson est un échec, tout comme C'est mon gigolo (1979) avec David Bowie. Ce film lui permet néanmoins de s'acheter un ranch en Oregon où elle s'installe avec son mari, le vétérinaire Robert Malloy.

    Le Miroir se brisa (1980) est une adaptation d'un roman d'Agatha Christie Kim Novak partage la vedette avec Elizabeth Taylor, Rock Hudson, Tony Curtis et Géraldine Chaplin.

    Elle revient ensuite au petit écran avec Malibu, un téléfilm avec James Coburn, Eva Marie Saint et George Hamilton, puis figure au casting du premier épisode de Alfred Hitchcock présente, remake de la célèbre série TV des années 50. Kim Novak tourne ensuite 19 épisodes de Falcon Crest dans le rôle de... Kit Marlow.

    L'actrice tourne un ultîme film pour le grand écran, Traumatismes (1991), mais comme à son habitude, elle se heurte aux vues du réalisateur Mike Figgis et décide de quitter définitivement le cinéma, préférant se consacrer à l'élevage de chevaux et de lamas dans sa propriété de l'Oregon.

     

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