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Ivanohé
"Voilà, voilà, on arrive, ça vient, ouai..." (clin d'oeil à Ricet Barrier)...
De retour des Croisades, le roi d'Angleterre Richard Coeur de Lion (Norman Wooland) est fait prisonnier par Léopold V d'Autriche. Son frère le prince Jean (Guy Rolfe) est peu pressé de payer la rançon et cherche à s'emparer du trone avec l'aide des Normands.
Mais un chevalier saxon, Wilfrid d'Ivanohé (Robert Taylor), va tâcher de réunir la somme demandée par le roi autrichien, tout en combattant les sbires du prince, avec l'aide de Robin de Lodksley (Harold Warrender).
Ivanohé, de Richard Thorpe, est un film de cape et d'épée qui ne déroge pas à la règle : chevauchée, tournois, attaque de château, et en prime deux belles actrices, Joan Fontaine dans le rôle de Rowena, fiancée du héros, et Élizabeth Taylor dans celui de Rebecca ; de ce côté, il n'y aura pas de surprise, n'attendez pas de tourments amoureux ni de combat de femmes.
Ça aurait pû être un bon film, seulement...
Seulement, le rôle-titre est joué par Robert Taylor : droit comme un i, aussi expressif qu'un glaçon, il n'a pas l'allant d'un Erroll Flynn ni l'insolence d'un Kirk Douglas ou d'un Burt Lancaster. Il semble même être peu impliqué par les combats, qui se déroulent sans panache : et non, pas de lustres qui s'éccroulent ou de torches enflammées brandies comme des épées...
Heureusement, autour de notre joyeux luron, quelques beaux personnages de Normands bien belliqueux, avec en tête George Sanders qui campe un Brian de Bois-Guibert intelligent. Du côté des "gentils", Finlay Currie en truculent père d'Ivanohé, Emlyn williams dans le rôle de Wamba, serf promu écuyer, l'élément comique du film, et Felix Aylmer, alias Isaac d'York.
Beaucoup moins passionnant que le Robin des Bois de Michael Curtiz (sans doute son interprète principal y est pour quelque chose), Ivanohé, sorti en 1952, est un honnête film d'aventure plus qu'une halentante histoire de cape et d'épée...
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Commentaires
Un film qui eut un certain succès malgré Robert Taylor que tu critiques à juste titre et où le technicolor triopmphant réjouissait nos jeunes yeux avides de nouveautés.