Le plus célèbre des sorciers

Ce soir là, dans la petite rue de Privet Drive, une scène étonnante se produit à l'abris des regards : trois personnages étranges déposent un enfant sur le pas d'une porte...

Onze ans plus tard, Harry Potter (Daniel Radcliff), un orphelin élevé plutôt durement par son oncle et sa tante, reçoit une curieuse lettre, provoquant la peur chez ses parents adoptifs. Le jour de son anniversaire, un géant, Hagrid (Robbie Coltrane), vient le chercher et lui annonce qu'il ira étudier à l'école de sorcellerie de Poudlard...

Harry Potter à l'école des sorciers est l'adaptation du roman éponyme de J.K. Rolling. Tout le monde, même ceux qui n'ont jamais lu le livre ni vu le film, a entendu parler du phénomène littéraire et culturel qui naquit de cette histoire de sorciers écrite au départ pour les adolescents.

Cette adaptation est signée par Chris Columbus, scénariste de Gremlins, Le Secret de la pyramide ou Les Goonies. Il a aussi mis en scène Maman j'ai raté l'avion et sa suite, Madame Doubfire, L'Homme bicentenaire ou les deux premiers volets d'Une nuit au musée. C'est dire si l'homme est capable du meilleur comme du pire !

En l'occurrence, ce premier opus de la saga Harry Potter n'est pas si mal, malgré un parti-pris ouvertement "Hollywoodien" dans le traitement de l'histoire. Celle-ci est quasiment identique par rapport au livre, et nous verrons au fil des posts que les aventures du jeune sorcier devenant de plus en plus complexes et sombres, les arrangements scénaristiques seront parfois tirés par les cheveux.

Si les trois jeunes acteurs principaux - Daniel Radcliff, Emma Watson et Ruppert Grint - se débrouillent plutôt bien dans leurs rôles, ils sont entourés de "la crème de la crème" du cinéma britannique : Richard Harris en 'Professeur Dumbledore', mix de Merlin et de Gandalf, Maggie Smith, qui offre son talent au personnage de 'Minerva McGonagall', et Alan Rickman, dont le ton doucereux convient parfaitement à l'inquiétant 'Professeur Rogue'.

J'ai d'ailleurs appris très récemment que J.K.Rolling, en écrivant ses livres, avait en tête l'image de Rickman pour le personnage de 'Severus Rogue' (Severus Snape en vo), et, dès le tournage de ce premier film, elle donna à l'acteur des renseignements sur la fin de la série afin qu'il joue le personnage en fonction de l'importance qu'il aura au fil de l'histoire.

Harry Potter à l'école des sorciers est un film sympathique, pas trop "prise de tête" et une bonne entrée en matière pour quiconque ne connait pas l'univers de Rolling.