• New York 1997 (1981)

    "Call me Plissken..."

    New York 19971997. Manhattan, devenu un penitentier à ciel ouvert, est une zone de non-droit où les autorités répugnent à se rendre. Mais voilà que l'avion présidentiel et détourné et s'écrase au centre même de l'île. Bob Hauke (Lee Van Cleef), chef de la sécurité du site, envoi un détenu, Snake Plissken (Kurt Russell), ancien héros de guerre, afin de retrouver le président (Donald Pleasance) retenu en otage...

    Recette d'un film de SF réussit : Un héros charismatique, beaucoup d'action, de la  violence, avec un soupçon de fantastique, et surtout, surtout, l'ingrédient principal : l'humour, l'ironie grinçante, le "gag" final.

    Kurt Russell, le bandeau sur l'oeil et la vNew York 1997oix basse de ceux qui n'ont pas besoin de gueuler pour se faire entendre*, est donc le héros. Autour de lui, des acteurs qu'on aime : Lee Van Cleef en personnage retors et un rien vicelard (implanter des bombes à retardement dans le corps d'un homme pour qu'il obéisse, ce n'est pas du jeu), Ernest Borgnine en chauffeur de taxi rigolard joue les "sidekick" sans tomber dans la caricature grossière, Donald Pleasance, en président des U.S.A. otage qui passe par tout les stades de l'avilissement (enfin, presque tous...). Ajoutons Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau et Isaac Hayes inquiétant à souhait dans le rôle du tout-puissant "Duke", roi de cette monstrueuse cour des miracles.

    J'évoquais le fantastique, tout à l'heure : l'apparition nocturne des "Creazies", qui vivent dans les sous-sols de Manhattan et sortent une fois par mois pour faire provision de chair humaine est digne d'un film d'horreur.

    New York 1997L'ironie est présente dès le début du film, lorsque la caméra s'attarde sur le panneau "Liberty Island security control"...et réapparait à la fin, avec donc cet ultime "bras d'honneur" du héros désabusé par le peu de considération aux victimes collatérales de cette course contre la montre... Un peu comme lorsqu'un sherif ou un flic balance son insigne : Snake n'est peut-être pas du bon côté de la barrière, mais il a un certain sens de l'honneur.

    Bref, New York 1997 (1981) est un festin de roi, et John Carpenter est un chef... Quoi, vous le saviez déjà ?

     

    * En fait, Kurt Russell s'amusait à imiter Clint Eastwood face à Lee Van Cleef (merci, Daniel pour ce renseignement !)

    New York 1997

    « Darkman (1990)Kurt Russell »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 30 Janvier 2014 à 19:35

    Un film bourré de charme, tourné de nuit, ce qui confère aux images une ambiance constamment menaçante. Une bonne idée de départ et plein d'autres bonnes trouvailles partout. L'ayant vu en cassette, puis en DVd, puis en Blu-Ray, je ne me lasse pas d'en profiter en le redécouvrant mieux chaque fois. Les acteurs sont aussi pour beaucoup dans cette réussite, même les seconds rôles, notamment ce simili punk blond à crète iroquoise qui marque durablement son territoire dans notre imaginaire.

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