Les droits des femmes ? Le 7ème Art en parlait déjà avant que ça n'existe !

Journée des droits de la femme oblige, j'ai ressentis le besoin de parler des "femmes fortes" au cinéma, celles qui n'ont pas forcément besoin des hommes pour se sortir de situations parfois dangereuses.

Les deux premières "femmes fortes" qui me sont venues à l'esprit sont issues de l'univers de la SF : 'Helen Ripley' (Sigourney Weaver) de la saga Alien et 'Sarah Connor' (Linda Hamilton) de celle de Terminator. Si l'une est -déjà - une "dure-à-cuire" entourée d'hommes, l'autre est avant tout une femme simple, qui va se découvrir un destin exceptionnel : être la future mère du futur sauveur de l'humanité, ce n'est pas rien !

Chacune va avoir entre les mains le destin de l'humanité entière, chacune va réagir, et, dans un sens, se montrer plus forte et plus dure que les mâles.

Ensuite, j'ai pensé au western, genre de prédilection sur ce blog, et force est de constater que là aussi, les femmes fortes sont bien présentes :

Commençons par 'Vienna' (Joan Crawford) dans Johnny Guitar : propriétaire d'une salle de jeux, elle va être confrontée à la bigoterie des habitants du village voisins, menés par une vieille fille aigrie. Superbe personnage qui en inspirera certains...

En effet, quelques années plus tard, Sergio Leone dans Il était une fois dans l'Ouest met en scène un personnage de femme qui a beaucoup à voir avec 'Vienna' : 'Jill McBain' (Claudia Cardinale), ex-prostituée de la Nouvelle-Orléans, qui se retrouve à la tête d'une ferme et d'une future ville qui va attirer bien des convoitises...

Autre femme forte, 'Sarita' (Raquel Welch) dans Les 100 fusils : "passionaria" d'une révolte menée au Mexique par 'Yaqui Joe' (Burt Reynolds) et 'Lydecker' (Jim Brown). Heureux hommes !

Voilà donc un premier post consacré aux "femmes fortes" du cinéma. Je n'ai pas pu me pencher un peu plus sur le sujet faute de temps, mais je garde l'idée en tête pour le 8 mars prochain...