Une Blanche-Neige qui n'est pas la reine des... pommes !

La jeune Blanche-Neige, déjà orpheline de mère, perd son père, assassiné par sa deuxième épouse, Ravenna (Charlize Theron). Celle-ci enferme sa belle-fille dans un cachot jusqu'à son adolescence.

Par l'intermédiaire de son miroir magique, la Reine découvre que le coeur de Blanche-Neige pourrait lui permettre d'accéder à la beauté éternelle. Mais le jeune fille parvient à s'enfuir, et un chasseur (Chris Hernworth) est sommé de la retrouver...

Blanche-Neige et le chasseur (2012) de Rupert Sanders, est une adaptation du conte à la sauce Héroic-Fantasy, ce qui n'est pas désagréable en soit. Le film se paie le luxe d'un hommage à l'oeuvre de Disney (la fuite de Kristen Stewart dans la forêt, aussi angoissante que la scène similaire dans le DA de 1931), et même à Miyazaki (mais ceci est une autre histoire).

Nous avons donc une Blanche-Neige qui, loin de faire des tartes aux fruits des bois pour les nains, n'hésite pas à prendre son destin en mains, se transformant dans la dernière partie du film en "Jeanne d'Arc" avec armure et esprit combatif incorporé. Également dans l'histoire, un chasseur plutôt mal embouché, un ami d'enfance qui joue les Robin des Bois, et des nains qui apparament consomment des champignons bizarres.

N'oublions pas les méchants : une Reine classieuse mais qui n'a rien à envier à la fameuse Comtesse Bathory, son frère à la coupe au bol attroce, et puis ça et là des archers, des guerriers et quelques soldats "fantômes".

Ce  film  plutôt bon dans l'ensemble se termine sans que j'ai la réponse à la question cruciale : qui, du rude chasseur ou de son ami d'enfance, Blanche-Neige va-t-elle épouser ? Bon, je peux toujours imaginer qu'étant devenue Reine, elle peut instaurer la polyandrie dans son royaume..