• Adios Sabata, alias Indio Black (1971)

    Faux Sabata...

    Adios Sabata, alias Indio BlackL'aventurier Sabata (Yul Brynner) s'associe au bras droit d'un révolutionnaire mexicain et à un dandy pour voler l'or de l'ignoble colonel Skimmel (Gerard Herter).

    Toujours réalisé par Gianfranco Parolini, Adios Sabata est en fait une escroquerie puisqu'il s'agit du film Indio Black renommé afin de "coller" à la "franchise Sabata". Le film possède un scénario rachitique racheté par des scènes d'action très explosives, un humour un peu moins grinçant et dont la vedette est un Yul Brynner vêtu d'un seyant costume à franges de couleur...noir !

    Comme le scénario est de Renato Izzo et Gianfranco Parolini, les trois films se ressemblent comme des gouttes d'eau, ce qui fait que ce Sabata là peut aisément passer entre les deux autres. Reste que Brynner n'est définitivement pas fait pour le western, encore moins pour le spaghetti, qui demande plus de démesure et de charisme. Notre ami tente bien de sourire de temps en temps, de donner le change avec des armes-gadgets, de lancer des piques à ses complices, rien n'y fait. Autour de lui, un habitué des Sabata, le jovial Pedro Sanchez qui devient pour l'occasion un trucculent révolutionnaire mexicain, et Dean Reed, alias Ballantine, le faux jeton de service.

    Adios Sabata, alias Indio BlackJe qualifierai Adios Sabata de film "américain", du fait que l'humour typiquement "italien" est moins présent que dans les autres opus (je parles des "traits d'esprits" sur les mères des héros, par exemple), et que l'action est moins "cartoonesque" (musique moins omniprésente, personnages moins "caricaturaux"). sans être un chef-d'oeuvre, loin de là, ce film se laisse façilement regarder, ne serait-ce pour la dégaine de Yul Brynner, qui semble sorti d'un casting pour les "Village People".

     

    Adios Sabata, alias Indio Black

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  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Avril 2013 à 19:49

    Malgré les défauts du premier film, pour ce qui me concerne, Sabata , c'est Lee Van Cleef et surtout pas le "mercenaire de minuit". Le mérite des Sabata c'est leur genre foutraque, l'image bien Italienne et sale, une forme d'humour gras et le souvenir de salles qui n'existent plus, populaires, chaleureuses, où l'on pouvait rire franchement sans gêner les voisins, aussi expansifs.

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