Quel est le point commun entre Appaloosa, Django et Mort d'un pourri ? Ce sont trois films qui ont une excellente critique sur WWW, mais qui m'ont déçue.

Je trouve cela très rassurant : nous sommes tous différents, nous avons tous notre façon de voir une oeuvre, de l'apprécier, de la trouver interessante, de la détester même. Avant de créer mon blog, il m'arrivais, en voyant un film "WWW-approved" qui ne m'avait pas plus, de m'interroger : "ma p'tite Val, qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?" ou bien je me disais "Pourquoi mes amis du Blog du West portent-ils au pinacle un film pareil ?" ; et puis je me disais avec philosophie que si l'on aimais tous les mêmes choses, ce serait au mieux ennuyeux, au pire inquiètant...

Maintenant que j'ai mon propre blog, que je critique les films que je regarde, je me rends compte à quel point c'est difficile parfois de donner mon avis sur une oeuvre. J'ai toujours eu horreur des conflits, et je me vois souvent comme un mouton (Val, ton blog n'est pas un divan de psy, abrège !), bref, je commence seulement à avoir envie et besoin de me libérer des convenances et des conventions. J'ai trouvé en Fred un "maître à penser", mais il es bon de temps en temps de se révolter contre ses maîtres, quels qu'ils soient.

Et puis, je me suis jurée en créant ANACHRONIC BLOG de juger les films "avec mes trippes", enfin avec mon coeur, si vous préférez (c'est plus joli, comme image...), de réagir "à chaud", sans vraiment réfléchir, pour ne pas être influencée par les critiques déjà existantes. Ainsi, lorsque je visionne une oeuvre qui fait déjà l'objet d'un post sur WWW, je me garde bien de lire la prose de Fred avant d'avoir écrit mon propre article, et ceci fait, même si mon opinion diffère de celle de notre ami, je me garde bien de changer une virgule de ma propre critique.

Voilà, vous savez maintenant comment je fonctionne, comment mon blog fonctionne, et puis après tout, on s'en fiche : le principal, c'est qu'on aime tous le bon vieux cinoche bien foutu, et comme le dit l'un de mes autres maîtres à penser, le Dalaï Lama :

"Les nombreux facteurs qui nous divisent sont en fait bien plus superficiels que ceux que nous partageons".