• Charlie, fashion victim ?

    Comment trouver des tenues coordonnées au flingue (ou à la moustache) ? 

    Charlie, fashion victim ?Bon, Ok, tout le monde le sait, Charlie porte très bien le jean, la chemise et le stetson. A ses débuts, il arborait des pagnes et des coiffes Indiennes, et n'hésitait pas à exhiber ses pectoraux en enfilant un short et des gants de boxe.

    Mais parfois, il créait la surprise, par exemple dans Le Maître du monde (1961) où il se retrouve en redingote et chapeau haut-de-forme, avant d'être relooké façon Jean-Paul Gaultier.

    Dans les années 60 toujours, il arbore un "marcel" très seyant dans La Grande Evasion, devient "tunique bleue" (Tonnerre Apache), ou enfile le treilli pour Les 1Charlie, fashion victim ?2 Salopards. Les années 70, fort de son vedettariat, il se laisse tenter par le T-shirt noir (ça aminci) dans De la part des copains, ou le costume très chic et élégant (Monsieur Saint-Yves).

    Il se laisse aller de temps en temps , avec des tenues "cool" et une casquette comme dans Mister Majestyck, ou bien un T-shirt crasseux assorti à un chapeau douteux dans L'Evadé.Charlie, fashion victim ?

    En 1976, dans le western parodique C'est arrivé...entre midi et trois heures, il arbore successivement la tenue du cowboy "chic" (avec lavalière), puis essaie le costume à queue-de-pie assorti d'un chapeau-claque, avant de piquer la défroque clownesque d'un charlatan, se retrouve à la case prison en pyjama rayé, revient vers la femme qu'il aime déguisé en "pied-tendre" avec chapeau melon et barbe postiche, et après quelques mésaventures, fini en camisole dans un asile d'aliénés...C'est le film où notre moustachu est le plus tributaire des costumiers !

    Dans les années 80, Bronson semble avoir calmé ses folies vestimentaires. Apparaît même une constante dans ses films : le blouson de cuir. Déjà en 1972, son personnage d'Arthur Bishop portait cet accessoire très viCharlie, fashion victim ?ril. Donc, dans Le Justicier de New York, voilà Bronson "cuir" ; à noter qu'à la même époque, il alterne avec le classique costume-cravate, comme dans Protection rapprochée, ou bien  dans Le Messager de la Mort (où il s'essaye aussi à la parka).

    Le costume-cravate, il ne quitera par la suite pratiquement plus dans la plupart des "Cannoneries" . Comme s'il s'était lassé. Son ultime film, Indian Runner, le voit habillé classiquement d'un jean et d'une chemise, mais plus d'exubérance vestimentaire. Charles Bronson ne joue plus les justiciers ou les cowboys.

    Alors, Charles Bronson fût-il une "fashion victim" ? Non, sans doute pas. Il a traversé les époques et les modes avec le seul accessoire qui le faisait reconnaitre entre mille : sa gueule impossible.

    Mais il faut reconnaitre qu'il savait s'habiller. 

    « Lancaster, maman pouleWarren Oates (1928-1982) »

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