• Warren Oates (1928-1982)

    De la Horde de Sam.

    Warren OatesNé le 5 juillet 1928 à Depoy dans le Kentucky, Warren Oates, fils d'un modeste épicier, doit travailler très jeune pour aider sa famille. C'est ainsi que, pendant la Grande Dépression, il participe à la cueillette des fraises et plus tard, il sera employé dans une sablière pour un salaire dérisoire avant de s'engager dans les Marines.

    Une fois démobilisé, il s'inscrit à l'Université de Louisville et se prend de passion pour le théâtre. Il monte à New York où après avoir gommé son accent, il tente de percer à Broadway avant de tourner dans des émissions de TV. Déçu par la piètre qualité des rôles qu'on lui propose, il décide de partir pour Hollywood.

    Warren Oates joue dans plusieurs feuilletons western, comme Gunsmoke ou L'Homme à la carabine, puis obtient son premier rôle dans Up Periscope de Gordon Douglas qui l'emplois par la suite dans Le Géant du Grand Nord (1959). En 1962, c'est Coups de feu dans la sierra de Sam Peckinpah (qui l'avait déjà dirigé à la télévision). Dans Major Dundee du même réalisateur, il endosse le rôle d'un soldat confédéré pour lequel il retrouve son accent du Sud. Peckinpah en fera l'un de ses acteurs fétiches, l'employant à quatre reprises au cinéma.

    Alors que Oates alterne le petit et le grand écran, il se fait remarquer du grand public grâce à ses personnages de marginaux, comme dans Dans la chaleur de la nuit (Norman Jewison- 1967) ;  puis, en 1969, c'est le chef-d'oeuvre de Peckinpah La Horde Sauvage où aux côtés de William Holden et Ernest Borgnine, il devient une icône du western désabusé du réalisateur.

    En 1970, dans Barquero, il interprète un bandit au cerveau ravagé par la drogue qui s'oppose à Lee Van Cleef et finit par tirer sur la riviere, obstacle entre lui et la liberté.

    En 1971, il tourne L'homme sans frontière de Peter Fonda et Macadam à deux voies de Monte Hellman.Warren Oates

    En 1974, c'est Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia, dans lequel Warren Oates interprête un minable pianiste qui doit rechercher un homme pour toucher une prime. Là encore, c'est Peckinpah qui le dirige. Si le film n'est pas un succès, c'est, selon les cinéphiles, le meilleur rôle de l'acteur.

    Oates joue également devant la caméra de William Friedkins (Têtes vides cherchent coffre plein), Spielberg (1941) ou John Badham (Tonnerre de feu).

    Acteur étonnant et attachant, Warren Oates se définit ainsi : "J'ai une gueule, on dirait deux lieues de route de campagne : tout est marqué, chaque nuit blanche, chaque verre vidé, chaque femme après qui j'ai cavalé".

    Mort d'une crise cardiaque le 3 avril 1982 à Los Angeles, Warren Oates est toujours un modèle pour la génération actuelle d'acteurs. 

     

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