• Une page noire de l'Histoire de l'Ouest

    Un film "maudit" et un réalisateur incompris.

    Une page noire de l'Histoire de l'OuestComme vous le savez, j'ai des ennuis de visionnage pour le moment. Cela ne m'empêche pas de continuer à acheter des films. Le dernier en date, reçu aujourd'hui (merci Amazon !) n'est ni plus ni moins que La Porte du paradis de Michael Cimino.

    Ce film, que je n'ai jamais vu, est présenté en version integrale sur deux disques, garnis de bonus. Il est vendu avec un petit fascicule que je viens de parcourir et qui m'a donné envie de faire des recherches sur le réalisateur et sur cet épisode peu connu (et pour   cause !) de la conquête de l'Ouest : le massacre d'immigrants étrangers par des éleveurs, ou plutôt par des "gunmen" payés par ceux-ci. Parmi les tueurs, Rooster Cogburn et Tom Horn, deux noms qui sonnent à nos oreilles de cinéphiles westerniens.

    Je vais donc me mettre en quête de renseignements sur la guerre du comté de Johnson, sur Michael Cimino et également sur Kris Kristofferson, j'écrirai mes posts et je les éditerai dès que j'aurai visionné le film. Ce ne sera pas, je pense, avant l'année prochaine. Mais savoir quand, exactement...

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  • Commentaires

    1
    DANIEL.
    Samedi 14 Décembre 2013 à 15:02

    Beau sujet qui mérite une petit peu d explications:le fameux massacre vu dans le film n a , en réalité, jamais eu lieu: les forces de l ordre ayant été prévenues de l arrivée des "gunmens" par un fermier .La présence supposée de Tom Horn n a jamais pu etre prouvée bien qu il ait  "travaillé" pour les éleveurs, dont on parle dans le film , quelques années plus tot. Quand au nom de Cogburn..coincidence ou clin d œil au personnage joué par John Wayne et comment doit on le prendre ??Il y a très longtemps que j ai vu ce film et je me demande s il a bien vieilli et s il mérite  son énorme échec commercial qui a fait couler la "United Artists".

    2
    Samedi 14 Décembre 2013 à 15:56

    Dans le fascicule, il est dit que La Porte du paradis a été la victime expiatoire de l'âge d'or des seventies à Hollywood ; selon l'auteur Jean-Baptiste Thoret, Cimino, qui venait d'être encensé pour Retour vers l'enfer, a payé pour tous les réalisateurs indépendants qui avaient jusque là montré la noirceur de l'Amérique.

    A l'époque où La Porte du paradis est sorti, un nouveau genre de cinéma déboulait, mené par Spielberg et Lucas, précurseur des années "blockbusters". C'était la fin du cinéma engagé des 70's.

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