Beaux souvenirs d'une grande Dame.

En feuilletant un magazine féminin, je suis tombée sur une interview de Claudia Cardinale, ou plus exactement sur certains souvenirs qu'elle égrène. Beaucoup d'entre-eux sont connus de ceux qui ont lu son autobiographie "Mes Etoiles".

Mais j'en ai trouvé deux, l'un concernant Bébel, l'autre inédit sur Manoel de Oliveira. Les voici :

A propos de Jean-Paul Belmondo : "Nous étions deux garçons manqués ! Quand nous avions des scènes d'amour, je le pinçais et on éclatait de rire. A tel point que les réalisateurs devaient souvent nous rappeler à l'ordre ! Un jour, pendant un tournage dans le sud de la France, nous avions fait un pari idiot, mais tellement drôle : je devais séduire le directeur de l'hôtel, et, pendant ce temps-là, Jean-Paul mettrait tous les meubles de la chambre sur le trottoir !"

Manoel de Oliveira : "Quel homme extraordinaire ! Quelle énergie à 103 ans ! On a tourné Gebo et l'Ombre en 25 jours, à huis clos, dans une petite chambre. Il ne faisait qu'une seule prise. La scène terminée, il venait m'embrasser pour me remercier. (...) Lors du repas de fin de tournage, il m'a épatée par sa mémoire et sa vivacité."

Gebo et l'Ombre, de Manoel de Oliveira, est sorti le 26 septembre dernier. Claudia partage l'affiche avec Jeanne Moreau.

Un petit bonus, la philosophie de Claudia Cardinale : "Si je veux, je peux ! Depuis toute petite, je n'en démords pas. Il ne faut jamais baisser les bras ni se renfermer. Je crois au destin."