• Open Range

    My darling Sue...

    Open RangeBoss Spearman (Robert Duvall) et son bras droit Charley Waite (Kevin Costner) convoient un troupeau. Après qu'un orage eut éparpillé les bêtes, ils envoient l'un de leurs deux aides, Moses (Abraham Benrubi) chercher du ravitaillement au patelin le plus proche, Harmonyville.

    Moses tardant à rentrer, Boss et Charley se rendent en ville et découvrent que leur ami, pris dans une bagarre, a été mis en prison. Ils se rendent compte également que le sheriff Poole (James Russo) est à la botte de Denton Baxter (Michael Gambon) un gros propriétaire terrien. Rentrés au camp, ils s'apperçoivent que des hommes de Baxter les surveillent...

    Open Range (2004) est un des derniers  grands westerns. La première fois que je l'ai vu à la TV, je l'ai trouvé bien longuet, malgré ses qualités intrinsèques ; mais au fur et à mesure des visionnages,  j'ai fini par comprendre que ce film est parfait, même dans ses "longueurs" : en effet les pauses, les scènes tranquilles ont leur utilités : la maison du médecin, exentrée de la ville, est ainsi présentée comme un havre de paix, où les tasses de porcelaines attendent les invités et où nos héros peuvent souffler.

    A l'oposé, Harmonyville, malgré son nom charmant, est filmée dès l'abord comme un bourbier, où le moindre orage transforme la rue principale en torrent déchainé, et où les gens, par habitude plus que par couardise, laisse le rancher BaOpen Rangexter faire la loi.

    Nos deux protagonistes se retrouvent bien malgré eux à devenir les héros de la ville, alors que rien ne semblait les y prédisposés, hormis le passé douloureux de Charley et la sagesse de Boss.

    Je dirais pour finir qu'Open Range est un hommage direct à My Darling Clementine : l'histoire d'amour toute en pudeur et en maladresse qui se noue entre Sue (Annette Bening) et Charley, l'envie de Boss de vouloir se poser quelque part, le changement de l'Ouest qui se civilise... bien sûr, ces thèmes sont réccurents dans le genre, mais ce film est peut-être l'un des seuls westerns modernes à aborder cette approche, qui était si familière à John Ford...

    Open Range

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Décembre 2013 à 13:57

    Un de mes westerns préférés.

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