• Le Cerveau

    La tirelire

    Le CerveauArthur (Jean-Paul Belmondo) et Anatole (Bourvil), deux petits truands parisiens, envisagent de voler les fonds secrets de l'OTAN qui doivent être acheminés par train de Paris à Bruxelles.

    Mais ils ignorent que quelqu'un est déjà sur le coup : le colonel Matthews, alias le "Cerveau" (David Niven), auteur du fameux hold-up du train Glasgow-Londres.

    Les deux français vont court-circuiter le casse du Cerveau, et celui-ci va se retrouver à rendre des comptes à Frankie Scannapieco (Eli Wallach), maffieux sicilien qu'il a embarqué dans l'histoire.

    Autant le dire tout de suite, Le Cerveau n'est pas le meilleur film de Gérard Oury ; le seul plaisir que l'on peut avoir au visionnage est le cabotinage de Wallach, en parfait contrepoint avec le jeu pince-sans-rire de Niven.

    Le CerveauBelmondo préfigure ses futures personnages de "guignolo" en assurant l'humour de situation ou les cascades, Bourvil joue comme à son habitude le brave gars plutôt "bonne poire" sans réelle implication.

    C'est dommage qu'avec un tel casting le réalisateur se contente de filmer des gags parfois poussifs. Cela donne un film du genre de la série des "Gendarmes" : on aime quant on a huit ans, mais à l'âge adulte, on ne voit que les défauts...

    Le CerveauOui, en l'occurence, Le Cerveau aurait gagné à avoir un peu plus de... corps...

     

     

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