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L'Homme de l'Ouest (1958)
On ne choisit pas sa "famille"...
Link Jones (Gary Cooper) prend le train à destination de Fort Worth afin d'y chercher une institutrice pour son village. Après une attaque de bandits, il se retrouve à pied avec une chanteuse, Billie Ellis (Julie London) et un joueur professionnel, Sam Beasley (Arthur O'Connell).
Tout trois arrivent au repaire de la bande de Dock Tobin (Lee J. Cobb), que Link connait très bien...
L'Homme de l'Ouest, d'Anthony Mann est un excellent western, qui souffre malheureusement d'une erreur de casting flagrante : comment peut-on accepter que Gary Cooper ait pû être un ancien tueur sans scrupule ? Même avec le talent indéniable de l'acteur, cela ne peut passer, et il manque serieusement de crédibilité, comme dans la longue scène de la bagarre à poings nus qui l'oppose à Jack Lord ; reste la prestation de Lee J. Cobb, ahurissant et terrifiant en vieux chef de bande devenu obsédé par le coup qu'il murit depuis des années dans son cerveau détraqué.
Julie London est touchante, en chanteuse de saloon à la fois terriblement forte et fragile. Arthur O'Connell, est un gambler un peu couard mais sympathique, et l'on a Jack Lord (future vedette d'Hawaï, police d'État) et Royal Dano dans la bande à Cobb.
Ce film a d'ailleurs dû être une source d'inspiration pour le western italien, car certaines scènes préfigurent le genre : ainsi, outre les "trognes" des vilains, la scène du streap-tease forcé de Billie, le gunfight final, entre deux types à bout de souffle qui se trainent litteralement par terre, et bien évidement la personnalité de 'Dock', psychopathe qui a sû si bien "dresser" ses hommes tout en les méprisant, "ancêtre" de 'El Indio' et autres 'Frank'... Même la fin ne correspond pas à la norme, avec mariage à la clé (notre héros étant déjà casé...).
L'Homme de l'Ouest, à sa sortie, n'a semble-t-il pas déplacé les foules, mais a gagné avec le temps le statut de "film-culte". On comprend pourquoi.
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Commentaires
Gary Cooper avait tout du type sorti de l'élite Bostonnienne ou, à l'inverse, de Louisisane, la classe quoiqu'il en soit. Regardez dans Vera Cruz comme il est élégant et distant et dans bien d'autres films...Cela n'empèche pas "l'homme de l'ouest" d''être un beau et bon western où Julie London est superbe.
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Voila exactement ce que je reprochais a Gary Cooper:il y a tellement de roles de westerns ou sa crédibilité en prenait un coup d autant plus qu il avait tendance a se servir d un film a l autre d éternelles attitudes peu convaincantes dans ce genre de roles. Mais je sais que je n ai que très très peu de partisans a ma façon de voir sur ce sujet...donc,pas la peine de se fatiguer,je vais me mettre une double baffe moi meme..