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Tarzan trouve un fils
Boy, lord Greystoke ?
Un avion s'écrase dans la jungle et Cheetah, qui se trouvait non loin, récupère le seul survivant, un bébé, et le confie à Tarzan (Johnny Weissmuller) et Jane (Maureen O'Sullivan) qui vont l'élever comme leur fils et l'appeler Boy.
Cinq ans ont passé, et Boy (Johnny Sheffield) est devenu un gamin malicieux mais souvent inconscient. Jane craint que la jungle ne soit trop dangereuse pour lui. C'est alors qu'arrive une expédition constituée de Sir Thomas Lansing (Henry Stephenson), de son neveu Austin (Ian Hunter) et du guide Sandee Sand (Henry Wilcoxson). Tout trois sont à la recherche de Richard Lansing et sa femme, disparus en Afrique avec leur bébé cinq ans plus tôt, et héritiers du Comte Greystoke...
Tarzan trouve un fils de Richard Thorpe (1939) rattache la série aux livres d'Edgard Rice Burrough par le biais du jeune 'Boy', qui devient donc l'héritier des Greystoke.
Plus la saga avance, et plus les films deviennent - heureusement - plus complexes, tout en gardant leur thème de prédilection : Tarzan et Jane sont tranquilles dans leur coin de jungle, des blancs arrivent, l'un d'eux est sympathique mais les autres ne tardent pas à montrer leurs vraies motivations, notre couple se retrouve à faire un choix, les personnages sont capturés par une tribu qui va d'abord sacrifier les porteurs, puis Tarzan arrive, sauve tout le monde - en général, les méchants sont tués - puis nos deux héros retrouvent leur tranquillité.
Ce film n'échappe pas à la règle, mais voit arriver le troisième élément de la famille : le jeune Boy, aussi farceur que Cheetah et aussi courageux que son "père".
C'est l'épisode de la saga dont je me souviens le mieux avec Tarzan à New York : le jeune Boy prisonnier d'une toile d'araignée, l'omelette à l'oeuf d'autruche, Cheetah qui actionne le ventilateur... Ces scènes sont ancrées dans mes souvenirs d'enfance.
Il faut voir aussi Tarzan attraper des antilopes pour se procurer du lait, ou Cheetah, jamais à court de pitrerie, taquiner un bébé éléphant.
L'ensemble donne un film à deux lectures : la trame "Burroughtienne" de l'héritier disparu, et les gags souvent lourdingues de la guenon, destinés aux enfants Cela a fait cruellement vieillir ce film, qui se retrouve presque au même niveau que le premier.
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