Pas trop malin, notre homme singe !

Rita (Benita Hume) et Eric (William Henry), des cousins de Jane (Maureen O'Sullivan), partent à sa recherche en Afrique afin de régler un problème d'héritage. Sur place, ils arrivent à convaincre le capitaine Fry (John Buckler) de leur servir de guide.

Mais Fry a un tout autre projet en tête : capturer le mystérieux "Singe Blanc" dont il a entendu parler, et qui n'est autre que Tarzan (Johnny Weissmuller)...

Tarzan s'évade est un film de Richard Thorpe de 1936 qui s'avère moins simpliste que son prédécesseur. Là, nous avons un vrai méchant, qui va à plusieurs reprises jouer de la crédulité des autres personnages - et principalement du héros en pagne - pour arriver à ses fins.

Ce n'est pas un des meilleurs films de la franchise, mais il connait des moments bien sympathiques, notamment la visite de la maison de Tarzan - apparemment, Jane avait des notions d'ingénierie !

Cheetah est encore en retrait, la partie "comique" étant assurée par Herbert Mundin, alias Rawlins, le bras droit de Fry, plus froussard que méchant : Il s'évanouit la première fois qu'il se retrouve devant l'homme singe et perd les pédales devant un curieux volatile (un dodo ?) qu'il est le seul à voir !

Soyons franc : Tarzan s'évade n'est pas un grand film de Richard Thorpe, et n'est qu'une pièce mineure dans la saga de l'homme singe. Il peux facilement être oublié, la preuve, je ne m'en souvenais plus !

À noter deux éléments comiques, l'un volontaire (enfin je crois) : lorsque Tarzan libère Jane et les autres de la tribu des gabonis, on voit certains porteurs s'enfuir en attrapant au passage les caisses et colis.

L'autre, involontaire cette fois, lorsque les éléphants ouvrent la cage où est enfermé notre héros : leurs défenses se plient : elles sont visiblement en caoutchouc !