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Tarzan et sa compagne
Tarzan, Jane et Harry.
Depuis un an, Tarzan (Johnny Weissmuller) et Jane (Maureen O'Sullivan) vivent d'amour et d'eau fraîche dans la jungle, au sommet de l'escarpement "ju-ju" qui les protège. Mais Harry Holt (Neil Hamilton), l'associé du père de Jane, n'a pas oublié la jeune femme.
Il va convaincre un ami, Martin (Paul Cavanagh) de se joindre à lui pour rechercher le cimetière des éléphants, mais son but est bien sûr de gagner l'amour de Jane, et il n'hésitera pas pour cela à utiliser des méthodes peu recommandables.
Tarzan et sa compagne (1934) est chronologiquement le deuxième film de la série mettant en scène Weissmuller dans le pagne de notre homme singe. Réalisé par Cedric Gibbons et Jack Conway, il intègre des scènes à forte teneur érotiques (selon les critères des années 30, bien sûr) qui sont aujourd'hui très rafraichissantes : la belle et célèbre séqence du balais aquatique entre Tarzan et Jane ou encore la silhouette de notre héroïne se dessinant sur la toile de la tente où elle enfile des bas apportés par Martin.
À noter que Cheetah prendra de plus en plus d'importance au fil de la saga : cette fois, elle s'approprie des vêtements féminins dans une séquence préfigurant Tarzan à New York.
Ce film est l'un des meilleurs à mes yeux jusqu'ici, vu qu'il joue sur le traditionnel "triangle amoureux", d'ailleurs, il n'est pas étonnant que Martin soit lui aussi subjugué par la beauté de Jane, seule femme capable d'avoir un maquillage et un brushing parfait en sautant de lianes en lianes !
Là encore, il y a les passages obligés : l'attaque des tribus hostiles, la capture de Jane et de ses deux compagnons, l'intervention de Tarzan et des éléphants, et le "happy end" de rigueur.
Il faut se montrer indulgent envers ce film, car contrairement à son prédécesseur, il souffre moins de "naïveté" scénaristique.
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