• Les 12 salopards (1967)

    "Il a glissé sur un morceau de savon..." (j'adore cette réplique)

    Les 12 salopards 1944. Le major Reisman (Lee Marvin), officier indiscipliné, est chargé de former un comando afin de détruire un QG allemand en France. Pour ce faire, il va recruter des soldats américains dans une prison anglaise.

    Les 12 salopards, un film de Robert Aldrich datant de 1966, est un concentré de testosterone qui servi de modèle à nombre de films du même genre jusqu'à aujourd'hui. Parmi les "salopards", une brochette de gars qui n'ont certainement pas servi de modèles aux "Bisounours" : Charles Bronson, Jim Brown, Telly Savalas...Nous avons aussi le futur réalisateur John Casavetes, dans un rôle de petite frappe minable (il a assassiné un commercant pour quelques dollars), le chanteur Trini Lopez dans son unique apparition au cinéma, le géant Clint Walker , montagne de muscles au caractère doux et paisible ; autour de ces enfants de choeur gravitent Lee Marvin, forte tête toujours en délicatesse avec ses supérieurs, Ernest Borgnine, général bonhomme, et Robert Ryan, qui interprète un officier pointilleux et antipathique.Les 12 salopards

    L'une de mes scènes préférées est d'ailleurs celle où Ryan, attendant un "ponte", voit débarquer Reisman et ses    "salopards" ; il faut voir Donald Sutherland, grand échalas au visage mangé de barbe, pris de fou-rire en passant en revue les soldats : un pur moment d'hillarité.

    Une autre de mes "scènes-cultes" : le passage à tabac de Bronson dans les toilettes par les deux sbires de Ryan, interrompus par l'arrivée de Brown et Walker  (j'adore le bruit que fait la machoire d'un des deux gars en rencontrant le casque de Jim -ou vice-versa ! ).

    Quatres "salopards" ont pû benéficier d'un rôle suffisament développé dans le scénario : Joseph Wladislaw (Bronson), mineur de fond dans le civil, dont les connaissances en Allemand seront necessaires ; Robert Jefferson (Jim Brown) est un homme intelligent, à l'opposé de Maggott (Telly Savalas), psychopathe puritain et raciste (Jack Palance refusa le rôle) ; quant à Victor Franko (Casavetes), c'est uLes 12 salopardsn jeune maffieux crétin et  impulsif.

    L'humour (souvent noir) n'est pas absent du film, et la violence qui fût souvent décriée par les critiques de l'époque est à mon avis dans la droite ligne du discours d' Aldrich depuis     Attaque ! : la guerre c'est sale, c'est monstrueux (des centaines de civils et de millitaires brûlés vifs par nos "héros")...Nous sommes très loin de l'héroïsme du Jour le plus long ou autres films de guerre made in Hollywood (ce qui n'enlève rien aux qualités intrinsèques de ces films).

    Les 12 salopards, un de mes films de guerre préférés.

     

    « L'autre Jack ! Douglas amoureux de Damon ! »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 2 Août 2012 à 09:02

    Il y a dans ce film un second rôle, de sergent, auprès de Lee Marvin, qui montre une grande présence, j'ignore qui c'est mais j'aime beaucoup cet acteur aussi...

    2
    FJWalk
    Jeudi 2 Août 2012 à 09:18

    Richard Jaeckel ? Il était même dans la suite télé avec Marvin et Borgnine...

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