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Le Messager de la Mort
Mou, sans consistance, ni saveur.
Journaliste au Denver Tribune, Garett Smith (Charles Bronson) enquête sur le massacre de la famille d'un Mormon. Il va lever un lièvre en découvrant que ce drame est lié à la Compagnie des eaux du Colorado.
Jusqu'ici, je n'avais pas besoin de revoir un film de Bronson avant de faire un article ; mais je doit dire que pour Le Messager de la Mort, il a fallu que je me raffraichisse la mémoire en visionnant le DVD avant de me mettre devant mon clavier. Car cette Cannonerie signée Jack Lee-Thompson est si anodine, si mal fichue que j'ai tendance à en oublier l'intrigue en moins de 5 minutes chrono.
Nous avons donc notre moustachu en journaliste qui enquête, des Mormons qui prient et qui se vengent, des types qui massacrent sans état d'âme des femmes et des enfants, John Ireland en prètre cinglé. Mais encore ? Eh, bien, c'est tout. L'intrigue se dillue dans des scènes de discutions dans un restaurant, une église, etc., les rares moments d'actions sont une cascade entre trois camions et une voiture, ou bien lorsque Bronson tire sur un cercueil vide.
Même Jack Lee-Thompson nous avait habitué à mieux chez Cannon. Et Charlie est - fait rare - d'un ennui total dans ce film, au point que j'ai souvent "décroché" lors du visionnage. A noter la présence très brêve de Gene Davis, qui retrouve Bronson et Thompson après Le Justicier de minuit.
Pour résumer : Le Messager de la Mort, la pire cannonerie de notre ami Charlie.
Tags : bronson, thompson, messager, mort, journaliste
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Commentaires
2FJWalkMercredi 22 Août 2012 à 13:48Assassination peut être drôle...Pour Le Messager de la mort, il n'y a rien que de l'ennui...
4FJWalkMercredi 22 Août 2012 à 16:24En fait, voir l'un ou l'autre, ça rappelle ces jeux de gosses : "Tu préfères qu'on te crève un oeil ou qu'on te coupe un bras ?".
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J'avoue avoir le dvd depuis des années, mais je ne me souviens pas de l'avoir revu entier depuis sa sortie ciné. J'ai le souvenir d'un film cheap, mais d'un film qui essayait de sortir de la tranchée habituelle bronsonienne, un peu gâché par une simili action mollassonne. A revoir.