• La Petite princesse

    Princesse Sara.

    La Petite princesseBien qu'orpheline de mère, la petite Sara Crewe (Liesel Matthews) vit heureuse aux Indes avec son père (Liam Cunningham). Mais en cette année 1914, celui-ci est appelé sous les drapeaux. Il confie donc sa fille à un pensionnat de New-York.

    Dotée d'une imagination débordante, Sara se fait des amies de presque toutes ses camarades, au grand dam de Miss Minchin (Eleanor Bron), la rigide directrice des lieux. Lorsqu'on annonce la mort de son père dans les tranchées, les choses vont prendre une tournure cruelle pour la petite fille...

    La Petite princesse (1995) est une adaptation du célébre roman (quasi autobiographique) de Frances Hodgson Burnett. Si des libertés sont prises avec l'oeuvre originale, Alfonso Cuaron, le réalisateur, a su transformer la "mièvrerie" (*) du livre en une histoire où Dickens rencontre Kipling (avec un sous-texte antiraciste) où la magie intervient discretement.

    On sent même un petit vent de révolte dans le sinistre La Petite princessepensionnat, lorsque les jeunes filles jusque là plutôt godiches se mettent à comploter pour récuperer le médaillon volé à Sara par Miss Minchin, ou lorsqu'Amélia, la soeur de la directrice, prend en main son destin en s'enfuyant avec le laitier sur les conseils de l'enfant.

    Eleanor Bron, qui joue la terrifiante directrice, s'est composé un personnage entre Cruella et la belle-mère de Cendrillon, mais au détours d'une scène, on sent des félures (qui ne seront pas explicitées) : on peut supposer que cette femme eut une enfance douloureuse dont elle se venge sur Sara qui ose lui tenir tête dès leur première rencontre.

    Parmi le casting, on reconnait Vincent Schiavelli et son regard "Droopy" dans le rôle de Monsieur Barrow, notaire de Monsieur Crewe et, pour l'occasion, messager du malheur.

    La Petite princesse est un film pour enfants, mais Cuaron a donné à cette histoire un petit caractère frondeur et une magie qui ne sont pas déplaisants.
    La Petite princesse

     

     

    (*) Je pense avoir lu une version courte et "édulcorée" de ce livre, ce qui explique les guillemets au mot mièvrerie...

     

    « Danny ElfmanGeorges Lautner (1926-2013) »

  • Commentaires

    1
    passionné
    Lundi 20 Janvier 2014 à 19:30

    je vous recomande également "trois noisettes pour cendrillon",une production tchéque de 1973 ( allez faire un petit tour sur youtube...) trés rarement diffusée sur le petit écran ( en france,du moins !) que j,ai découvert sur le tard,et qui vient de sortir en dvd. ce film sonne trés nostalgique,et puis quelle musique...

    2
    Lundi 20 Janvier 2014 à 20:31

    Ce titre me dit quelque chose... Je pense avoir vu ce film lorsque j'étais à l'école primaire : en effet, une fois par mois on avaient une séance de cinéma dans le réfectoire.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    passionné
    Lundi 20 Janvier 2014 à 21:00

    et bien chére val,ç,est bel et bien sorti en dvd,je l,avais déjà vu il ya 5 ou 6 ans en vhs,je ne l,avais jamais vu avant bien qu,à neuf ans,j,ai failli aller le voir un mercredi lors d,un ciné-club pour enfants,et qu,une semaine avant ou aprés,je ne sais plus,il y avait un autre film programmé dans la meme veine :"la princesse orgueilleuse" qui,j,immagine devait aussi etre une production de l,est...pour en revenir à "trois noisettes pour cendrillon",sur le bonus,il y est dit que ce fut diffusé le 25 décembre 1976 ( et oui,en pleine époque  des"visiteurs de noel") et en 1980 (époque "croque-vacances"). et j,insiste sur la musique du film,elle est trés belle (je parle du théme principal!!) et est signée karel svoboda à qui on doit "maya l,abeille" et,vic le viking" entre autres...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :