Une femme de tête.

L'évocation du travail de Dian Fossey (Sigourney Weaver), primatologue reconnue, qui donna littéralement sa vie pour la protection des gorilles des montagnes du Rwanda.

Un film poignant et beau, et le portrait d'une femme de tête, qui ne baissa jamais les bras, quitte à utiliser des méthodes radicales, et qui ne pouvait que s'attirer des ennemis (il y a de fortes chances pour que le commanditaire de son meurtre ait été le préfet de la région, qui vendait des bébés gorilles à des zoos). Sigourney Weaver est l'actrice qui pouvait le plus logiquement se glisser dans un tel personnage !

Si certaines scènes sont complétement inventées, comme le simulacre de pendaison du braconnier, elles n'existent que pour montrer la détermination de Dian Fossey, son caractère entier, qui l'a desservie par rapport à son combat, montrant une femme qui se coupe d'elle-même de ceux qui pourraient l'aider à combattre efficacement ; ainsi son histoire d'amour avortée avec le photographe Bob Campbell (Bryan Brown), que Dian quitta plutôt que de laisser ses chers gorilles.

Il n'empêche que Gorilles dans la brume est un beau film, montrant la magie des paysages du Rwanda, et où les gorilles sont des acteurs à part entière (*), avec leur regard où se cache la sagesse de la Nature.

(*) Pour des raisons évidentes de sécurité (les gorilles ont beau être doux et pacifiques, ils peuvent se montrer dangereux), certaines scènes fûrent tournées avec des acteurs déguisés.

Ci-contre, la véritable Dian Fossey.