Trop de ketchup dans les spaghettis...

L'esclave Django (Jamie Foxx) est acheté par le Docteur King Schultz (Christopher Waltz), un chasseur de primes, car il connait le visage de quatre hors-la-loi. Très vite, Schultz décide de prendre Django comme associé, et l'affranchi.

Mais Django a une idée en tête : retrouver et libérer sa femme Brünehilde (Kerry Washington), détenue à Candyland, la propriété du riche et sadique Calvin Candie (Leonardo DiCaprio).

Après les gangsters et le film de guerre, Tarantino se devait de rendre hommage au western, et plus particulièrement au spaghetti. Comme vous le savez, je n'ai pas d'atome crochu avec ce réalisateur, qui, à mes yeux, n'est qu'un habile imitateur qui pallie son manque d'imagination par de l'humour noir.

Néanmoins, Django unchained m'a presque plu. Presque, car si le début est prometteur et si certaines scènes m'ont amusée (le "gag" des cagoules du KKK), dès l'arrivée à Candyland, on a affaire à ce qu'il y a de pire chez QT : les loooongues discussions pseudo-philosophiques, le déchainement de violence qui nous donne à croire que les révolvers sont chargés avec du calibre pour éléphant, et la fin qui aurait été grandiose si elle n'était pas gâchée par le "numéro" de Jamie Foxx avec ses lunettes et son cheval.

Comme toujours, Tarantino bourre son film de références, dont la plus belle est ce dialogue très court entre Jamie Foxx et Franco Nero, le "Django" originel, qui fait là une apparition (pour mémoire, je n'avais pas trop aprécié Django).

Django unchained est donc un film typique de Tarantino : décousu, avec une violence un peu trop gratuite et des dialogues souvent assommants : la dernière confrontation entre le héros et Stephen (Samuel L. Jackson) m'a fait penser à la célèbre réplique de 'Tuco' "When you shoot, shoot, don't talk !"... J'allais oublier la musique ultra référencielle ou complétement anachronique qui arrive comme un cheveu sur la soupe à tout bout de champ...Encore un film de Tarantino que j'oublierai sans doute très vite.

Euh... Au fait : Je n'ai pas repéré QT dans ce film... Pourtant il est facilement reconnaissable avec son menton en galoche ! :-p <Val, pas le physique !>