Un second visionnage s'imposait...

Jim Slater (Richard Widmark) revient en Arizona à la recherche de la tombe de son père sur les lieux d'un massacre perpetré par les Indiens ; il va rencontrer Karyl Orton (Donna Reed), une jeune femme dont le mari fût lui aussi victime du massacre.

Coup de fouet en retour de John Sturges (1956) est l'un de ces nombreux westens psychologiques qui fleurissaient à l'époque. Slater est un homme qui va devoir accepter le fait que son père, soit-disant décèdé, n'est en fait qu'une crapule qui laissa jadis ses associés se faire tuer pour pouvoir garder 60 000 $ en or. Devenu Jim Bonniwell (John McIntire), celui-ci est déshormais un propriétaire terrien aux méthodes peu scrupuleuses. Slater va devoir résoudre un sacré complexe d'Oedipe !

Croyez-le ou non, mais j'ai un mal fou a écrire une critique de ce film. Ce western est réussi, Widmark y est excellent, Sturges est un bon réalisateur...Mais je n'ai rien ressentit de particulier, ni en positif, ni en négatif, en visionnant le DVD.

Alors désolée, je ne dirait qu'une seule chose : Coup de fouet en retour, un bon western de John Sturges.

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 21 septembre 2013 :

Je me suis décidée à faire un second visionnage de ce film, et je doit dire que là, j'ai eu plus d'inspiration : s'il s'agit effectivement d'un western psychologique, on y trouve également un whodunit (qui a laissé ses 5 partenaires se faire massacrer par les Indiens ?), une histoire d'amour avec une femme qui n'est pas si "blanc-bleu" (elle a trompé son mari pendant qu'il était au front), et même une déclinaison amusante du jeune "coq" arrogant, campé par William Campbell qui en fait des tonnes dans une interprétation proche d'un "blouson noir".

Bref, la trame et les personnages viennent d'un film noir, et cela me conforte dans l'idée que le western peux englober tous les genres avec bonheur, surout avec un maître comme Sturges aux commandes et de grands acteurs comme Widmark et McIntire devant la caméra.

A noter : le DVD comporte également une interview passionnante et émouvante de Richard Widmark qui parle entre autres de John Ford, Robert Hathaway et de ses partenaires et amis James Stewart et Gregory Peck.