Un film qui reste sur l'estomac...

Le "Nostromo", vaisseau-cargo transportant du minerai, se dirige vers la Terre quand "Maman", l'ordinateur de bord, dévie sa trajectoire après avoir capté un appel provenant d'une planète inconnue.

Sortis de leur sommeil artificiel, les sept membres de l'équipage apprennent que la compagnie qui les emploie est également à la recherche de toute forme de vie extra-terrestre. Après une arrivée un peu brutale sur la planète mystérieuse, le capitaine Dallas (Tom Skeritt) et deux autres astronautes partent à la recherche de la source de l'appel, tandis que le lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) est restée à bord pour superviser la réparation du vaisseau.

Alien, le 8ème passager de Ridley Scott est un classique de la SF et de l'horreur, ce que je comprends aisément : un bon casting, un monstre très réussi, et une héroïne charismatique. Je ne l'avais jamais vu, mais je connaissais au moins deux des scènes cultes : la découverte des oeufs et le repas gâché par l'apparition du monstre. En fait, la scène qui m'a le plus impressionnée est celle de la destruction de l'androïd Ash (Ian Holm)... Je ne sais comment l'expliquer, mais son ultime message, son admiration pour la créature, m'a mise mal à l'aise. J'en ai déduis que la compagnie employant l'équipage du "Nostromo" avait connaissance de l'existence de cette race d'alien et souhaitait l'exploiter... Sans doute cette idée est-elle développée dans les autres films de la franchise.

Je savais aussi que Ripley risque sa vie pour aller rechercher le chat, planqué dans un recoin du vaiseau. Cela me rappelle avoir lu je ne sais plus où, que "les mecs qui regardent le film ont envie de hurler à Sigourney «Mais bon sang, laisse ce crétin de greffier où il est et file dans la navette !!! »". Moi, j'aurai fait exactement comme elle !

Bon, après ces bons mots, je dirais que ce film est passionnant dans son déroulement. La créature n'apparait que sporadiquement, ce qui ajoute à l'angoisse. D'ailleurs, j'aurai une petite critique à  faire : lorsque Replay se retrouve face à l'Alien pour la première fois, au détour d'un couloir, il y a à ce moment là un mouvement de lumière et de couleurs qui m'a fait - vraiment - mal aux yeux, et je n'ai pas pu profiter pleinement de l'effet de surprise. Cela à gâché un peu mon visionnage... Ou alors j'étais trop près de l'écran pour profiter de la scène.

Bon, en tout cas, Alien, Le 8ème passager m'a bien plu, malgré mon peu de goût pour les bestioles baveuses... Reste à savoir si j'ai envie de voir les suites...

Note : le DVD présentait la version de 1979 et la version "Director's cut" de 2005. J'ai choisi cette dernière, mais je pense que la version originelle ne devait pas être trop différente....