Silence ! On tourne !

George Valentin (Jean Dujardin) est la star des studios Kinograph. Lors d'un tournage, il va s'épprendre de Peppy Miller (Bérénice Bejo), jeune figurante ambitieuse. Mais l'avenement du parlant va être fatal à notre héros, qui ne croit pas à la pérénité de cette nouvelle invention. Alors que Peppy va monter les échelons vers le vedettariat, lui va dégringoler de son piédestal...

The Artist, de Michel Hazanavicius est un film-hommage aux plus grandes heures d'Hollywood : on y retrouve des réferences à Chantons sous la pluie, Une étoile est née, et tous ces films d'aventure où le héros sans peur affrontait de terribles canibales, des éspions retors et des malandrins. Le côté "poseur" de Jean Dujardin sert merveilleusement son personnage, mix de Rudolf Valentino et de Douglas Fairbanks. La très jolie Bérénice Bejo est quant à elle une "chorus girl" charmante qui se transforme en simili-Mary Pickford sans fausse note, et la frimousse du chien Uggy est irrestistible.

Nous avons aussi John Goodman en producteur bougon, Penelope Ann Miller en épouse de George et James Cromwell en chaufeur ; à noter également deux "cameo" : Malcom McDowell en figurant et Joel Murray (frère de Bill) dans le rôle du policier qui sauve Valentin de l'incendie.

J'ignore vraiment si ce film deviendra dans le futur un "classique" à la hauteur de ses modèles, mais j'avoue qu'après l'avoir vu au cinéma à sa sortie, le revoir m'a donné le même plaisir.