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Spartacus (1960)
"I am Spartacus !"
En 73 av J.C, Spartacus (Kirk Douglas), ancien esclave devenu gladiateur, prend la tête d'une rébellion qui menace Rome. On envoie alors Crassius (Laurence Olivier) pour mater cette révolte.
Douglas, acteur-producteur réputé pour son caractère entier (il vira Anthony Mann après deux semaines de tournage), un scénariste "blacklisté" - Dalton Trumbo - adaptant un roman de Howard Fast, lui-aussi en délicatesse avec McCarthy, un personnage vu par beaucoup comme le premier "révolutionnaire" de l'Histoire, un méchant qui aime autant les huitres que les escargots...Spartacus de Stanley Kubrik est un film qui se suffit à lui-même dans la démesure et le symbolisme, et j'avoue ne rien trouver à y redire, sinon pinailler sur des anachronismes flagrants (la carte de l'Italie affichée dans la tente du héros, qui est trop "moderne" pour l'époque, tout comme les maisons de la ville de Metaponte que traversent les insurgés)...
Mais après tout, qu'est-ce que cela peut faire ? Spartacus est un chef-d'oeuvre, par conséquent, on ne peux qu'aimer ou être complètement hermétique à ses qualités intrinsèques comme à son message étonnant et détonnant dans une Amérique qui commençait à se libérer de la "Chasse aux sorcières".
Et moi, j'aime !
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Commentaires
2FJWalkJeudi 20 Mars 2014 à 12:39Bizarre, je n’ai jamais réussi à aimer vraiment ce film. Le début, oui... Mais les scènes romaines m’ennuient, le dernier tiers part en quenouille. Jusqu’à la révolte des esclaves, je rejoins vos avis. Après....
Peut-être à revoir en Blu-ray, dans des conditions optimales, car je ne l’ai pas revu depuis des années.ne l'ayant pas revu depuis très longtemps il serait sans doute judicieux que je le repasse pour mieux en parler. Il est vrai que j'ai un certain faible pour Kirk Douglas et que ça rend moins objectif.
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Un incontournable bourré de qualités. Qui, d'ailleurs a influé sur les péplums de bonne facture qui suivirent, un peu comme la patte de Sergio Leone fit évoluer le western.