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Quo Vadis (1951)
"Bien avant 300... avant Gladiator... avant Ben Hur... Il y avait Quo Vadis" (phrase d'accroche du DVD).
Rome en l'an 64 ap jC. Marcus Vinicius (Robert Taylor) revient au pays après trois ans de campagnes au nom de Néron (Peter Ustinov). Invité chez un ami, ancien général des armées, il s'éprend de Lygie (Deborah Kerr), la fille adoptive de son hôte.
Il ignore que la jeune fille tout comme ses parents ont embrassé la foi Chrétienne, et que Néron, devenu fou, s'apprête à commettre une abobination qui aura des conséquences épouvantables pour cette communauté religieuse.
Quo Vadis, de Mervyn le Roy, est un péplum à grand spectacle hollywoodien, tourné à Cinecitta et remplis de scènes qui sont entrées dans l'Histoire du cinéma : l'incendie de Rome, le massacre des chrétiens dans l'arène, et surtout le jeu complètement dément de Peter Ustinov, Néron adipeux aux moues d'enfant gâté et aux yeux roulant dans leurs orbites.
La séquence extraordinarie où l'empereur et sa cour, enfermés dans le palais alors que la ville flambe et que la foule menace, est un veritable jeu de la vérité, chacun cherchant à sauver sa peau tout en n'ayant pas l'air de vouloir trahir ce fou-furieux. C'est peut-être bien ma scène préférée.
Robert Taylor et Deborah Kerr forment évidement un couple quasi biblique dans la tradition hollywoodienne, et les scènes de martyrs sont là aussi maquées de l'iconographie typiquement cinématographique. A noter néanmoins, l'impression d'horreur est tout de même là, lorsque Néron vient inspecter de nuit l'arène remplie des corps des suppliciés.
Quo vadis s'inscrit dans les "Péplums religieux" à côté de Barabbas et de Spartacus.
A noter que Sofia Loren, Elizabeth Taylor et Bud Spencer font une apparition dans le film, respectivement en jeune Romaine, en chrétienne martyre et en garde imperial (photos ci-dessous S. Loren et B. Spencer).
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Commentaires
Pas mauvais comme film mais Robert Taylor en romain....faut etre indulgent.