Un sacré baffreur...et baffeur ! (et vice-versa)

Né Carlo Pedersoli le 31 octobre 1929 à Naples, dans une famille de la haute bourgeoisie italienne. Il se fait d'abord connaitre comme champion de natation, participant aux J.O. de 1952 et 1956 et joueur de water-polo, avant de quitter le pays pour diriger une équipe de construction au Vénézuela.

De retour en Italie, il se marie et fonde une famille avant de devenir chanteur puis inventeur. Il débute au cinéma sous son vrai nom dans Un eroe dei nostri tempi de Mario Monicelli en 1955 ; suivront entre autres L'Adieu aux armes (1957 - Charles Vidor) et Annibal de Carlo Ludovico Bagaglia en 1959.

Mais c'est évidement dans le western-spaghetti qu'il devient célèbre, sous le nom de Bud Spencer, pseudonyme inspiré par la bière Budweiser et Spencer Tracy, son idole. Il apparaît ainsi d'abord en solo, dans Pas de pitié pour les salopards (1967 - Giorgio Stegani), ou encore dans Les Anges mangent aussi des fayots (1971 - Enzo Barboni).

Mais le succès vient surtout de son duo avec Terrence Hill, qui débute en 1967 avec Dieu pardonne...moi pas ! de Giuseppe Colizzi, et trouve son point d'orgue avec On l'appelle Trinita en 1970, et sa suite On continue à l'appeler Trinita, tous deux de Enzo Barboni.

Les deux compères vont ainsi se retrouver de films en films, westerns spaghetti ou comédies dans lesquelles les bagarres et les scènes de repas sont toujours appréciées des fans, à la manière des BD d'Asterix (Pair et impair, Salut l'ami, adieu le trésor, Petit papa baston).

Devenu producteur, Bud Spencer  a gardé la popularité due à son physique de bon vivant et ses bagarres homériques.

Il décède le lundi 27 juin 2016 entouré des siens.