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Psychose (1960)
Norman, fils dévoué.
Ayant volé 40 000 $ à son patron, agent immobilier, afin de vivre avec son amant, Marion Crane (Janet Leigh) s'enfuit. Épuisée et sous tention, la jeune femme trouve refuge au motel Bates, propriété de Norman Bates (Anthony Perkins) et sa mère...
Psychose d'Alfred Hitchckock est l'un des polars les plus réussis et les plus angoissants qui soient, flirtant avec le paranormal.
Comment oublier l'extraordinaire prestation d'Anthony Perkins, passant du brave garçon timide et bégayant au criminel méthodique au regard froid ? Et la fameuse scène de la douche, qui a gardé aujourd'hui encore son impact angoissant alors qu'on n'y voit ni nudité, ni couteau ensanglanté ?
C'est sans doute paradoxal, mais j'ai toujours pensé que la censure avait du bon dans le cinéma : en interdisant certaines images, elle pousse les réalisateurs et les scénaristes à utiliser leur imagination : cela donne des scènes-culte pour l'éternité...
La première fois que j'ai vu ce film, je me souviens que ce qui m'a le plus impressionnée, c'est la découverte de "Maman Bates" dans la cave. Et la dernière image de Norman, assis dans sa cellule, enveloppé dans la couverture, avec le monologue interieur... Le numéro de Perkins est angoissant, l'apparition du visage de la mère en surimpression est presque superflu...
Psychose, un classique, je n'ai rien d'autre a dire.
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Commentaires
Il faut absolument que je le que je le revoie. D'autant plus que je viens de trouver les Psychose 2 et 3, probablement les suites les plus improbables du cinéma. Il faudra juste en trouver le temps.