Un "héros" qui n'en est pas vraiment un...

Jeff Travis (Randolph Scott) fût espion au service du tristement célèbre Quantrill. La Guerre de cessession terminée, il retrouve Jules Mourret (George Macready), un de ses anciens compagnons d'arme.

Mourret désire s'emparer du chargement d'or que transporte la compagnie de dilligence de la ville, et convainc Travis de s'y faire engager. Mais notre héros va rapidement prendre fait et cause pour le propriétaire de la compagnie et se lancer dans un jeu risqué.

Les Massacreurs du Kansas est un western d'André de Toth datant de 1953, avec un Randolph Scott plus jovial que de coutume, une intrigue qui sera reprise dans Pour une poignée de dollars (un homme pousse deux bandes rivales à s'affronter) et parmi un casting excellent, deux de nos "bad guys" favoris : Lee Marvin et Ernest Borgnine, executeurs des basses oeuvres de Mourret.

Ce film était déstiné à la 3D, ce qui explique que les torches enflammées, les chaises et les coups de feu soient dirigés directement sur le spectateur. Effet raté "à plat".

Un héros moins "lisse" que d'habitude, des "vilains" haut en couleurs, cela contribue à faire de ces Massacreurs du Kansas un western digne de ce nom.