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Le brigand bien aimé
Version Nicholas Ray.
Septembre 1867. Après la désastreuse attaque de la banque de Northfield, les frères Franck (Jeffrey Hunter) et Jesse (Robert Wagner) James, coincés dans une grotte, commencent à remettre en cause leur vie de hors-la-loi, tandis que leur mère, malade loin de là, se remémore ce qui a poussé ses fils à mener cette vie.
Le brigand bien aimé est une ôde à Jesse James tourné par Nicholas Ray en 1957. Mais loin d'être l'hagiographie béate d'un des bandits les plus célèbres de l'Ouest, c'est également une étude de caractère construite en flash-back : les frères James, fils de pasteur, se retrouvent au moment de la guerre de céssession sous les ordres du terrible Capitaine Cantrill, de sinistre mémoire. Est-ce là que Jessie prendra le goût pour la violence ? Est-il capable de finir sa vie dans une ferme aux côtés de sa femme Zee (Hope Lange) et de leurs enfants ? Le destin et Bob Ford en décideront autrement, mais la légende filmée par Ray (d'après des documents et des témoignages) montrent un homme complelxe, vu par ses proches comme un individu brisé par la guerre, par ces ennemis comme une brute sanguinaire qui n'hésite pas à tuer des enfants ou des caissiers de banques désarmés.
La réalité est sans doute aussi complexe que cela, chacun ayant du personnage sa propre vision. Toujous est-il que Le brigand bien aimé est un bon western, qui donne envie d'en savoir plus sur ce personnage qu'est Jesse James.
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