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La Planète des singes : l'affrontement (2014)
Rêve de singe.
Dix ans sont passés depuis les évènements survenus dans le premier film. Alors que César (Andy Serkis) a constitué une tribu au fond de la forêt, l'humanité a quasiment disparue suite au virus crée par le laboratoire dans le premier opus. Une petite communauté, menée par Dreyfus (Gary Oldman) envoie une équipe chargée de remettre en marche un barrage, situé sur le territoire de César.
Après une première rencontre plutôt rude, les hommes, avec à leur tête Malcolm (Jason Clarke) vont finir par obtenir des singes l'autorisation de redémarrer le barrage. Mais pendant ce temps, Dreyfus constitue un stock d'armes et Koba (Toby Kebbell), un chimpanzé ayant vécu en laboratoire, rumine sa haine des humains.
La Planète des singes : l'affrontement est le deuxième film de la nouvelle franchise simienne. César est devenu plus vieux, plus sage aussi. Ayant fondé une famille, il refuse de se lancer dans une guerre contre les humains. Mais d'un côté comme d'un autre, les mauvais éléments sont prêts à en découdre. La peur, le rejet de l'autre, les vieilles rancoeurs qui empêchent deux peuples de se comprendre et de s'accepter, voilà de quoi parle ce film qui renvoie immanquablement à l'actualité récente.
Le regard de César, qui m'avait si fortement impressionnée dans le premier film, est devenu plus humain encore et la toute dernière image est très forte. On ne peux blâmer Dreyfus de vouloir parer à une attaque, ni Koba de vouloir se venger des humains pour les tortures qu'il a subi. Tout deux ont leur raison valable, et d'une certaine manière, la folie de Koba est elle-aussi imputable aux humains.
Un autre personnage important, Yeux bleu (Nick Thurston), fils de César, qui va devoir traverser une période difficile : embobiné par Koba, ce jeune chimpanzé va gagner en maturité et je gage qu'il pourrait être le héros du prochain film.
La Planète des singes : l'affrontement, par son implication dans l'actualité, s'inscrit dans les oeuvres apocalyptiques tout en rendant hommage à la saga originelle.
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Commentaires
Pas encore vu ce film mais je vais y courir tellement les critiques sont bonnes, j avais pourtant un doute car on connaît le sort réservé aux suites ...En parallèle avec la triste actualité sur Robin Williams , on peut voir le vrai visage de Andy Serkis dans l excellent "Insomnia".