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Django (1966)
Film boueux...
Dans un petit village boueux à la frontière mexicaine, après la Guerre de Sécession, un mysterieux étranger, Django (Franco Nero), intervient dans le conflit entre la bande du Général Rodriguez (Jose Bódalo) et le Major Jackson (Eduardo Fajardo).
Django, un "cult-movie" pour nombre de fans de western spaghetti, tourné par Sergio Corbucci, m'a surtout fait l'effet d'un film dont le scénario, basique à souhait, sert de prétexte à une violence exacerbée typique du genre.
Si effectivement Nero est charismatique avec son regard bleu ciel, s'il a la dégaine de "l'homme sans nom" de Leone, le film dans son ensemble ne m'a pas emballée plus que cela ! J'ai été autrement plus enthousiasmée par Le Grand Silence du même réalisateur ; Django est un film boueux, dans tout les sens du terme. L'unvers semble n'être peuplé que par des aubergistes couards et des prostituées laides, et notre héros passe par toutes les phases de la perte pour s'en sortir : l'or, ses mains...
Est-ce parce que j'ai été trop influencée par l'estéthisme des films de Leone ? Parce que j'attendais trop de ce film ? Ou est-ce simplement que je n'était pas dans la bonne disposition pour l'apprécier ? En tout cas, je n'ai pas accroché à ce premier visionnage...Un autre jour, peut-être...
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