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Assurance sur la mort
La définition parfaite du terme "film Noir" !
Walter Neff (Fred MacMurray) est agent d'assurances. Séduit par Phyllis Dietrichson (Barbara Stanwyck), l'épouse d'un de ses clients, il va l'aider à assassiner son mari, après avoir convaincu celui-ci de souscrire une assurance-accident en faveur de sa femme...
Assurance sur la mort est un chef-d'oeuvre. Vous le saviez déjà. Moi, je le savais surtout en lisant des livres sur le cinéma. C'est -encore une fois- en lisant un post sur WWW que je me suis décidée à enfin verifier par moi-même. Et comme on dit : "mieux vaut tard que jamais"...
Ce film est LA définition du terme "Film Noir", que ce soit pour l'histoire, les personnages, la photo, l'ambiance. Le jeu de Barbara Stanwyck est impeccable du début à la fin, son partenaire Fred MacMurray est au diapason, et Edward G. Robinson nous offre une prestation savoureuse de bonhomie.
En écrivant ces lignes, j'ai parfaitement conscience d'avoir fait la découverte du siècle ! Un film connu et reconnu de tous cinéphile qui se respecte, une des meilleures oeuvres du génial Billy Wilder, associé pour la circonstance à Raymond Chandler, et basé sur un roman de James M. Cain (Le Facteur sonne toujours deux fois).
On retrouve l'humour de Wilder dans les dialogues et certaines scènes (la "confrontation" de Neff avec le témoin du train, par exemple), humour qui ne détonne pas dans ce genre, bien au contraire. Et Stanwyck nous prouve qu'une "garce" peut être blonde !
Et bien voilà, votre servante fait un pas de plus dans l'univers riche et merveilleux de la cinéphilie, après avoir dû, des années durant, se contenter de livres et de magazines. Oui, mieux vaut tard que jamais...Cela me fait penser que j'ai le DVD d'un autre classique, Le Facteur sonne toujours deux fois, avec John Garfield...Encore une découverte en perspective pour la "pied-tendre"
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Commentaires
Il m'arrive parfois d'être compléxée par mes lacunes cinéphiliques...Heureusement, ça ne dure pas : je me dit exactement la même chose que toi : l'essentiel, c'est de les découvrir ; à l'adolescence, je dévorais tous les livres ou magazines consacrés au cinéma, mais je ne pouvais pas voir les films qui passaient au "Cinéclub" du dimanche soir. Cela m'embêtait souvent.
Aujourd'hui, je pense qu'il y a un "moment" pour découvrir les films, les livres, même les artistes que je ne connaît pas. C'est une question de maturité je pense.
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On a qu'une vie pour connaitre les choses et, de la même manière que bien des Parisiens ne sont jamais monté dans les étages de la Tour Eiffel, on peut passer quelques temps devant des oeuvres que des personnes plus pointues ont depuis longtemps intégrées...Ce qui compte, c'est de les découvrir un jour.