Cyborg...et si teigneux !

Dans le Los Angeles des années 80, deux inidividus étranges débarquent d'un futur où les machines ont pris le pouvoir. Ils recherchent la même personne : sarah Connor (Linda Hamilton)...

Terminator (1984) accuse son âge, avec ses scènes "futuristes" fauchées, ses tenues 80's flashies (même les loubards sont fashion-victims) et ses courses-poursuites en voiture héritées des séries TV de l'époque.

Pourtant, j'ai adhéré tout de suite, même si certaines ficelles sont un peu grosses, si le "Terminator" fait plus peur lorsqu'il a la défroque de Swcharzenegger qu'à la fin, et que l'histoire d'amour entre Sarah et Kyle (Michael Biehn) est prévisible.

Notre ami Arnie est un Terminator excellenttissime, dans la lignée du robot-tueur de Mondwest. Le genre teigneux, qui ne lâche pas sa proie, et qui fait preuve d'un humour à la hauteur de ses circuits imprimés (la célèbre phrase "I'll be back", qui deviendra culte). Linda Hamilton nous fait une très bonne Sarah Connor, qui m'a agréablement surprise (il faut dire que je suis plus habituée à la voir dans le feuilleton La Belle et la Bête). Michael Biehn est un bon petit soldat, qui est littéralement éclipsé par le "méchant". Mais il faut dire que Schwarzy a un rôle en or : il commence et finit le film dans le plus simple appareil.

Si ma mémoire est bonne, dans le deuxième film, Sarah et son fils sont protegés par le Terminator contre une version "high tech" de lui-même, un cyborg cappable de prendre toutes les apparences...Va falloir que je le revoie un jour, celui-là.

Terminator, le premier du nom, est un peu comme un prototype : des défauts, mais plein de promesses...