• Parlons un peu de Jill...

    Désolée...

    Parlons un peu de Jill...Demain, Ana'Blog comptera une nouvelle rubrique, intitulée LIVRES, où seront chroniqués les ouvrages consacrés aux westerns et aux acteurs du genre. Le premier article étant consacré aux mémoires d'Harriett Bronson, je me suis sentie obligée d'équilibrer un peu la balance en parlant aujourd'hui de la seconde épouse de Charlie.

    Jill Ireland, issue de la petite bourgeoisie anglaise, est une jeune starlette lorsqu'elle accompagne son mari, l'acteur David McCallum, sur le tournage de La Grande Evasion en Allemagne. A peine arrivée en Bavière, elle est présentée à l'équipe du film et donc à Charles Bronson. Le reste fait partie de l'histoire personnelle des deux acteurs, mais je voudrais surtout dire à quel point parfois, entendre un seul son de cloche peut avoir d'étranges résultats...

    Pendant des années, en effet, ma seule source de renseignements concernant Charlie fût Ciné-Revue, dont les articles qui lui étaient consacrés manquaient d'objectivité : le couple Bronson-Ireland y était décrit comme une Image d'Epinale, avec photos lénifiantes et adjectifs à l'avenant. Enfin bref, un catalogue de clichés, quoi !

    C'est en lisant coup sur coup le livre d'Harriett puis celui de Steven Whitney, Charles Bronson Superstar, que l'image du couple, et surtout de Jill, s'est fissurée devant moi : la voici soudain décrite comme ambitieuse, colérique, empoisonnant l'atmosphère des tournages par ses caprices de star,  et, plus grâve, bridant la carrière de son époux en faisant fuir des réalisateurs et capoter des projets de films.

    Jill était donc comme ça ? Moi qui avait acheté avec dévotion son livre consacré à son combat face au cancer, je tombais des nues...Et sur le coup j'ai très mal réagit en vouant aux gémonies une femme que j'avais admiré (tout en émettant des réserves sur ses talents d'actrice, je n'étais quand-même pas aveugle à ce point-là !).

    Maintenant, mon résentiment c'est appaisé, et j'en ai déduit deux choses : d'abord, Charles Bronson et Jill Ireland sont aujourd'hui très loin de toute polémique, et par respect pour deux personnes qui ne peuvent plus répondre de leurs actes, je me garderais de faire la moindre remarque sur des évenements qui tombent aujourd'hui sous le coup de la prescription. Ensuite, je veillerais désormais à ne plus me fier à une seule source de renseignement, quoi qu'il m'en coute...

    Pourquoi ai-je écrit cet article ? Tout simplement parce-que, depuis que je me suis bêtement acharnée sur Jill dans WWW, j'ai la conscience bien chargée, et j'ai décidé de la soulager de cette manière. Mea Culpa.

    Et désolée aussi à ceux à qui j'ai infligé la lecture de ce pensum.

     

     

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